Le feuilleton de la succession de Djamel Belmadi à l’équipe d’Algérie continue d’alimenter les polémiques sur les réseaux sociaux. Cette fois, ce sont des déclarations attribuées au président de la FAF Walid Sadi sur le choix du sélectionneur national qui ont fait sortir l’instance fédérale de son silence.

Dans un communiqué publié mercredi soir sur les réseaux sociaux, la Fédération algérienne de football a démenti des déclarations attribuées à son président.

La FAF a démenti ce qui a été présenté comme des déclarations de Walid Sadi sur certains sites Internet et sur les réseaux sociaux, en les qualifiant de « fictives » qui « n’ont aucun fondement ». Elle a affirmé que son président « n’a fait aucune déclaration » et n’a fait aucune des promesses qui circulent actuellement sur certains sites et pages sur les réseaux sociaux, sans donner de détails.

Choix du successeur de Belmadi : la FAF victime de sa communication

La Fédération algérienne de football a ajouté que son président « s’adresse à tous à travers les canaux officiels de l’instance du football national » et que ses moyens de communication officiels « restent les seuls canaux » pour s’adresser au public.

Enfin, la Fédération algérienne de football menace de recourir à la justice contre les auteurs de ces fausses déclarations.

Depuis l’élimination de l’équipe d’Algérie au premier tour de la CAN 2023 après sa défaite face à la Mauritanie (0-1) le 23 janvier dernier à Bouaké, les spéculations vont bon train sur la succession de Djamel Belmadi.

Le 4 février, la FAF a annoncé l’installation lundi 5 février d’une commission composée de sept membres pour choisir un sélectionneur pour les Verts dans un délai de 10 jours qui expire ce jeudi 15 février. Des noms ont circulé comme celui de Carlos Quiroz, mais ce dernier aurait décliné l’offre de la FAF, selon plusieurs sources.

La FAF, qui observe une communication hasardeuse depuis le début de cette affaire, n’a rien dit sur ce dossier qui nourrit les polémiques en Algérie.