Djamel Fourar est directeur de la prévention et de la lutte contre les maladies transmissibles au ministère de la Santé. Il répond à nos questions sur l’évolution de l’enquête liée aux cas de choléra enregistrés dans plusieurs wilayas.
Où en est l’enquête sur les causes d’une telle épidémie ?
L’enquête est en cours pour l’identification de la source de contamination de cette épidémie. Ce jour, au niveau de la wilaya de Tipaza, la source d’eau de Sidi El Kebir à Ahmer El Aïn a été confirmée positive au vibrion cholérique. Ayant été la cause de la contamination des cas de cette localité, cette source a été condamnée.
L’Algérienne des eaux affirme que l’eau du robinet est potable, saine et bien contrôlée. Pouvons-nous donc éliminer d’ores et déjà l’hypothèse de l’eau contaminée et regarder vers d’autres sources ?
L’eau du réseau au niveau des 4 wilayas n’est pas incriminée, elle est potable et sans risques. La recherche de la possibilité de points d’eau contaminés est en cours.
Qu’avez-vous à répondre à ceux qui se demandent où est le ministre de la Santé en cette période d’alerte ?
Monsieur le ministre préside la cellule de veille au niveau du ministère de la Santé et donne les orientations nécessaires aux membres de la dite cellule pour exécuter ses orientations. Il est là avec nous.
Nos hôpitaux sont-ils suffisamment dotés de moyens humains et matériels pour faire face à l’afflux de potentiels patients ?
Oui. Le ministère de la Santé a pris dès le premier cas de Bouira toutes les dispositions nécessaires pour assurer le diagnostic et le traitement de tous les cas suspects qui sont orientés principalement à l’EHS El Kettar et l’EPH de Boufarik où tous les moyens humains et matériels sont mis en place.