L’Algérie enregistre chaque année un taux d’accidents et de morts sur les routes très élevé proportionnellement à la taille de sa population et de son parc automobile.

Les services de sécurité et les spécialistes imputent la plupart des accidents au facteur humain.

Certaines infractions au Code de la route, comme l’excès de vitesse et les manœuvres dangereuses, sont notamment pointées du doigt.

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Ces comportements causent des hécatombes quand ils sont l’œuvre de chauffeurs de gros tonnage et de bus de transport en commun.

À chaque fin d’année, propice aux bilans et après chaque hécatombe routière impliquant un bus ou un camion, on évoque les comportements néfastes admis comme la principale cause des accidents et les mêmes appels sont répétés pour durcir la réglementation et les sanctions.

On parle moins des autres comportements qui peuvent paraitre anodins mais qui sont tout aussi dangereux sur les routes et peuvent également causer de graves accidents.

C’est le cas par exemple du non respect des règles de l’usage des feux de circulation.

Tous les véhicules sont dotés de plusieurs feux qui ont chacun une fonction particulière.

Leur bonne utilisation contribue à une conduite saine et réduit le risque d’accident, particulièrement la nuit.

Or, ce ne sont pas tous les automobilistes qui les utilisent à bon escient.

Il n’est pas rare en effet de tomber sur une route ou une autoroute sur un véhicule roulant la nuit tous deux éteints.

Il s’agit parfois d’une défaillance du véhicule, et d’une nonchalance du conducteur dans d’autres cas.

D’autres roulent avec les seuls feux de position, tandis que certains n’éteignent pas les feux de route pendant le croisement, ce qui cause un éblouissement dangereux pour les autres usagers de la route.

Le stationnement la nuit sur les bords des routes à grande circulation, sans éclairage, est tout aussi dangereux. Même le jour, les feux antibrouillard sont indispensables par mauvais temps.

Sur son site spécialisé « Tariqi », la Gendarmerie nationale vient de rappeler toutes ces règles, les dangers de leur non-application et les sanctions qu’encourent les contrevenants.

Deux situations sont citées : rouler ou s’arrêter sur la route sans éclairage ni signalisation la nuit ou par temps de brouillard dans une zone dépourvue d’éclairage public.

Ces comportements sont considérés comme des infractions, conformément à l’article 66 alinéa 7 du Code de la route, et sanctionnés d’une amende de 5 000 dinars minimum, rappelle la Gendarmerie.