Du nouveau dans l’affaire de la découverte, il y a une semaine, à l’aéroport de Paris Orly, d’un jeune Algérien dans le train d’atterrissage d’un vol d’Air Algérie en provenance d’Oran.
Une semaine après les faits, la présidence de la République a réagi dans un communiqué pour annoncer les premiers résultats de l’enquête préliminaire approfondie qui a été ouverte par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Cette enquête a été lancée sur instruction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
La présidence de la République précise qu’un jeune homme dénommé Mehdi Rahmani s’est infiltré, jeudi 28 décembre, à l’intérieur de l’aéroport d’Oran, aux « fins d’immigration clandestine via un avion d’Air Algérie ».
Clandestin d’un vol d’Air Algérie : plusieurs responsables soupçonnés d’être impliqués
Ce vol a décollé à 08 h 05, avec dans son train d’atterrissage le jeune migrant clandestin qui a échappé au dispositif de contrôle de l’aéroport d’Oran.
La présidence de la République indique que les investigations menées sur place par la Direction générale de la sécurité intérieure ont permis de « déterminer la responsabilité directe de sept agents de la police des frontières, outre le commissaire en chef de la deuxième division de la police des frontières à l’aéroport d’Oran, et le responsable de la sécurité de cet aéroport ».
Les investigations ont également révélé la « responsabilité directe d’un technicien en mécanique d’Air Algérie, ce qui étend les responsabilités, au plan administratif, au directeur technique d’Air Algérie, au directeur de l’aéroport d’Oran et au directeur régional de la Société nationale de gestion de l’aéroport d’Oran », selon la présidence.
« Des procédures administratives particulières seront alors suivies, incluant les responsables régionaux et centraux de la Direction générale de la sûreté nationale », a indiqué la présidence de la République.
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