Harvard, en tête pour la 15e année consécutive, et les universités américaines continuent de dominer le classement de Shanghai publié mardi. Ce classement, réalisé par le cabinet indépendant Shanghai Ranking Consultancy, distingue 500 établissements d’enseignement supérieur dans le monde.
Les deux premières places du podium (et huit des dix premières du classement) sont occupéespar des universités américaines, puisque Stanford se place deuxième comme l’an dernier. La troisième place est prise par l’université britannique Cambridge (une place de mieux qu’en 2016).
On trouve ensuite les Américaines MIT (4e), qui gagne une place, Berkeley (5e) qui descend de deux places, et Princeton (6e comme l’an dernier).
Le classement de Shanghai, créé en 2003, prend en compte six critères, dont le nombre de Nobel parmi les anciens élèves, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline et le nombre de publications dans « Science » et « Nature ».
Si le cabinet décrit ce classement comme « le plus fiable », ces critères sont dénoncés par de nombreux responsables européens comme un biais dommageable pour leurs établissements.
Seuls quatre établissements non-américains atteignent le top 20 : Cambridge à la 3e place, Oxford à la 7e place (inchangé), l’University College de Londres à la 16e place (+1), et l’Institut fédéral de technologie de Zurich à la 19e place (inchangé).
En 2017, la France demeure 6e du classement mondial, avec 20 établissements classés parmi les 500 premiers. L’Université Pierre et Marie Curie (40e) perd une place, Paris-Sud (41e) en gagne cinq, et l’Ecole normale supérieure (69e) en gagne 18.
L’année dernière marquait l’entrée d’universités chinoises dans les cent premières du classement de Shanghai. L’université de Tsinghua gagne cette année dix places et arrive 58e et Pékin conserve sa 71e place. Singapour reste dans le top 100, avec la National University of Singapore à la 83e position (-8 places).