Le passeport algérien poursuit sa progression dans le classement mondial Henley Passport Index. Alors qu’il était classé, en juin dernier, à la 86ᵉ position, le passeport algérien gagne deux places, se classant désormais 84ᵉ meilleur passeport du monde dans le dernier classement de juillet 2024.

Pour rappel, le passeport algérien occupait, au sein du même classement, en juin 2023, la 90ᵉ position. En 2022, il était classé 91ᵉ, et en 2021, 96ᵉ, ce qui indique qu’il est en progression constante depuis au moins 3 ans.

Classement des passeports : l’Algérie gagne deux places en juillet

Le passeport algérien, qui partage la 84ᵉ place de ce classement avec les passeports de la Guinée-Bissau, du Mali et de la Jordanie, permet à ses détenteurs de voyager sans visa dans 55 pays, constate-t-on sur le dernier classement de Henley Passport Index.

À titre de comparaison, le passeport singapourien, en tête de ce classement, permet à ses détenteurs de voyager sans visa dans 195 pays à travers le monde.

La deuxième place de ce classement est partagée, quant à elle, entre les passeports français, allemand, japonais, italien et espagnol, qui garantissent un accès sans visa à 192 pays différents.

Quelles places pour les passeports tunisien et marocain ?

Pour sa part, le passeport tunisien est classé à la 71ᵉ place avec un accès sans visa à 69 pays. Le passeport marocain, quant à lui, est classé à la 68ᵉ position, avec un accès sans visa à 72 pays à travers le monde.

Alors que le passeport tunisien a gagné une seule place par rapport à la mise à jour de juin dernier (où il était classé 72ᵉ), le passeport marocain a avancé, quant à lui, de 3 rangs (de la 72ᵉ place à la 69ᵉ).

Tout en bas du classement, on retrouve le passeport afghan, classé 103ᵉ, ne donnant accès sans visa qu’à seulement 26 pays. Il est devancé par le passeport syrien, 102ᵉ, avec un accès à 28 pays sans visa, et par le passeport irakien, 101ᵉ, avec un accès sans visa à 31 pays.

Selon Christian H. Kaelin, président de Henley & Partners, en moyenne, les voyageurs ont accès à de plus en plus de destinations sans visa. Il souligne toutefois que l’écart de mobilité entre les ressortissants des pays du haut du classement et ceux du bas, ne fait que se creuser.

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