L’Algérie a gagné 12 places au classement mondial de la liberté de la presse établi Reporters sans frontières (RSF) pour 2022, publié ce mardi 3 mai, à la 134e position sur un total de 180 pays.

« Le paysage médiatique en Algérie n’a jamais été aussi détérioré : les médias indépendants sont sous pression, les journalistes sont régulièrement emprisonnés ou poursuivis, et plusieurs sites internet sont bloqués », a écrit RSF en citant TSA, El Watan parmi les médias les « plus sérieux et crédibles ».

RSF note qu’aucun journaliste ou collaborateur des médias n’a été emprisonné ou tué en Algérie depuis le 1^er janvier 2022.

Pour le Maroc, la situation des médias n’est pas meilleure, puisque le royaume n’a gagné qu’une place, passant de la 136e à la 135^e position au classement mondial de la liberté de la presse établi par cette ONG qui vient désigner le journaliste algérien Khaled Drareni comme représentant pour six pays : Mauritanie, Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, et Soudan. « Les arrestations sans mandat et les détentions provisoires prolongées sont courantes au Maroc », a écrit RSF.

La Tunisie recule de 21 places

Pour la Tunisie, elle est mieux placée que l’Algérie et le Maroc, mais elle a reculé de 21 places, passant de la 73^e à la 94e position au classement.

Dans le monde, le haut du classement est dominé par les pays nordiques : la Norvège (1ère), Danemark (2^e) et Suède (3^e), Estonie (4^e), Finlande (5e), Irlande (6^e), Portugal (7^e), Costa Rica (8e), Lituanie (9^e) et Liechtenstein -10^e) alors que la France pointe à la 26e position et les Etats-Unis à la 42^e position.

En Afrique, la Namibie (18e mondial) occupe la première place, suivie de l’Afrique du sud (2e, 35e mondial) et le Cap Vert (3e, 36e mondial) alors que l’Egypte pointe à la 168 position.

Dans le bas du classement RSF, les trois dernières places sont occupées par l’Iran (178^e), l’Erythrée (179^e) et la Corée du Nord (180^e).