Les anciens ministres et hauts responsables de l’Etat ont été priés en fin de semaine dernière de quitter les lieux dans un délai n’excédant pas les 48 heures, a appris TSA de sources concordantes. Les cartes d’accès à ces deux résidences d’Etat, situées à l’ouest d’Alger, ont également été désactivées.
« Il n’y a aucune exception. Tout le monde est concerné », affirment nos sources. Certains occupants ont demandé un délai supplémentaire pour pouvoir organiser leur déménagement mais il leur a été refusé. Le même refus a été opposé à ceux qui ont demandé de pouvoir rester en payant un loyer.
Aucune explication n’a été fournie aux concernés. La récupération de ces deux résidences d’Etat, longtemps symboles des privilèges accordés aux hauts cadres de l’Etat, figuraient parmi les revendications du mouvement populaire.