Les présidents des fédérations sportives ne lâchent pas Mustapha Berraf, le président démissionnaire du Comité olympique algérien (COA). Dans des correspondances adressées au président par intérim de l’instance olympique et au ministre de la Jeunesse et des Sports, ils dénoncent les agissements de M. Berraf, la situation de blocage du COA et réclament l’élection d’un nouveau président.
« En effet, nous avons pris note de la démission de monsieur Mustapha Berraf de son poste de président, en date du 26 février 202. Or, nous constatons avec stupéfaction que M. Berraf a continué à agir es qualité en signant un communiqué de presse pour répondre à des informations relayées par les media et sur les réseaux sociaux sur une procédure émise à son encontre en tant que justiciable, par les instances judiciaires », écrivent les signataires dans une lettre dont nous détenons une copie.
Les adversaires de Berraf réagissent au communiqué de Mustapha Berraf, , publié lundi 20 avril, où il a démenti les informations d’une interdiction de sortie du territoire national le concernant.
« Je porte à la connaissance de l’opinion publique qu’aucune notification ou information ne m’a été adressée à ce jour. De plus, le COA fonctionne suivant les dispositions de la loi algérienne en conformité avec la charte olympique. A ce titre, toutes ses décisions et actions sont initiées dans le strict respect des dispositions statutaires et réglementaires après approbation du comité exécutif et de l’Assemblée générale, organe suprême et souverain. Sa gestion étant collégiale et participative », avait-il précisé.
Les présidents des fédérations sportives, membres de l’assemblée générale du COA, laissent entendre dans leur lettre que M. Berraf fait l’objet effectivement d’une ISTN. Ils expriment leurs inquiétudes face au « blocage » du COA, sans président après la démission de Berraf, et réclament une solution, pour élire un nouveau président à la tête de l’instance olympique.
« Nous vous rappelons qu’a ce jour les membres de l’assemblée générale ne sont pas informés des suites réglementaires réservées à cette démission réservées à cette démission, encore moins notifiés officiellement de la vacance de la présidence, ni de la désignation du président par intérim, et encore moins de la tenue de la prochaine assemblée générale élective devant permettre l’élection d’un nouveau président. Nous vous rappelons ici, qu’en vertu des statuts et du règlement intérieur du COA, cette assemblée générale doit se tenir dans un délai de 45 jours à partir du jour de la démission du président », déplorent-ils.
Les signataires demandent au président par intérim du COA d’organiser des réunions par visioconférence pour sortir de cette crise.