La direction de campagne du candidat à la candidature pour l’élection présidentielle d’avril, Ali Ghediri, dénonce de nouveau des entraves dans la campagne de collecte de signatures au profit du candidat.
« Pour freiner la campagne de signatures de parrainage du candidat Ali Ghediri, les féodalités locales persistent dans leurs pratiques délinquantes », lit-on dans un communiqué mis en ligne, ce jeudi 7 février, sur la page officielle du candidat sur Facebook et signée du responsable de la communication H’mida Ayachi.
Dans le communiqué, il est fait état de deux incidents : « À l’APC de Beni Ouartilane (wilaya de Sétif) : le premier vice-président a déchiré 25 formulaires, remplis et signés par des citoyens. Devant les protestations de notre délégué, il a appelé la gendarmerie qui a interpellé ce dernier.
À l’APC de Guelma : le maire a séquestré 900 formulaires remplis et signés par des citoyens ; il refuse de les légaliser ou de les restituer ».
« Tout en mettant en garde contre les conséquences fâcheuses que cette forfaiture ne manquera pas d’engendrer, nous condamnons fermement ces pratiques qui tentent de prendre en otage les institutions de l’État, au profit d’intérêts claniques clientélistes. Nous interpellons le président de la Haute instance de surveillance des élections pour rappeler, aux agents de l’administration comme aux élus chargés de la législation des signatures leur devoir de neutralité », conclut le communiqué.
Ce n’est pas la première fois qu’il est fait état d’entraves à l’encontre de la candidature d’Ali Ghediri. Lundi dernier, son directeur de campagne, Mokrane Aït Larbi, avait dénoncé une « délinquance institutionnelle », signalant que « certaines APC multiplient les entraves, et parfois les intimidations contre les citoyens qui parrainent le candidat Ali Ghediri ».
« Plus grave encore, M. Ghediri est l’objet de filatures quotidiennes par des « inconnus », à bord de véhicules banalisés. Même les membres de sa famille sont ciblés par des mesures de rétorsion indignes », avait ajouté le célèbre avocat dans un communiqué.
Deux jours plus tard, mercredi 6 février, la direction de campagne du candidat a annoncé que M. Ghediri avait été empêché de se rendre à l’enterrement de l’ancien ministre délégué à la Défense nationale, Abdelmalek Guenaïzia.
« En sortant du siège de la permanence à Hydra, à Alger, M. Ghediri a trouvé trois camions qui bloquaient la route. On lui a dit que les trois véhicules étaient en panne. Mais après, un homme, probablement appartenant aux services de sécurité, lui a signifié qu’on ne voulait pas de sa présence à l’enterrement de Guenaizia », a précisé Hmida Ayachi dans une déclaration à TSA.