Le président de la fédération algérienne de football Djahid Zefizef a essuyé une cinglante défaite face au candidat libyen Abdul Hakim Al Shalmani dans le vote du bureau exécutif de la Confédération africaine de football.
Le vote a eu lieu ce jeudi 13 juillet en marge de la tenue de la 45e assemblée générale de la Confédération africaine de football à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
À 38 voix contre 15 seulement pour Zefizef, la victoire du Libyen Al Shalmani, membre sortant du Comex et président de la fédération libyenne de football, est assez large pour ne souffrir d’aucune contestation.
Le président de la Fédération algérienne de football a échoué à convaincre ses homologues africains de voter pour lui.
L’absence de l’Algérie du comité exécutif de la CAF qui dure depuis six ans va se prolonger encore quelques années. Les membres du comité exécutif de la CAF sont élus pour un mandat de quatre ans.
En plus des scandales à répétition au niveau local, le football algérien peine à relever au niveau international.
L’Algérie n’a plus été représentée au bureau exécutif de la Confédération africaine de football depuis Mohamed Raouraoua, à savoir depuis six ans maintenant.
L’échec de trop pour le football algérien
Une mauvaise nouvelle de plus pour le football national qui continue de manger son pain noir. L’instabilité au plus haut niveau du football algérien lui coûte cher.
En trois ans, trois présidents se sont succédé à Dely Brahim. Kheireddine Zetchi avait renoncé à un second mandat en 2021 laissant place à Charaf Eddine Amara.
Le PDG du groupe Madar a été ensuite emporté par la vague de colère suscitée par l’élimination du Mondial 2022 de l’Algérie au match de barrage face au Cameroun. Djahid Zefizef a été élu en juillet 2022.
Une année après son élection, le bilan est maigre pour le premier responsable de la FAF. Les désillusions se sont enchaînées notamment dans les jeunes catégories de l’équipe nationale.
Djahid Zefizef n’a jamais donné l’impression d’avoir la capacité de redresser la situation du football algérien en proie depuis plusieurs années à des fléaux comme la corruption, la violence et la mauvaise gestion.
L’échec de Zefizef dans l’entrée au Comex de la CAF aura des répercussions certaines sur le dossier de candidature algérien à l’organisation de la CAN 2025.
L’Algérie est contrainte de voir le président de la fédération marocaine de football opérer ses manœuvres à l’aise en l’absence d’un représentant algérien dans le bureau exécutif dont les membres sont appelés à choisir entre l’Algérie et le Maroc pour abriter la CAN 2025.
Les pronostics donnent le dossier marocain gagnant grâce notamment à un travail de coulisses que maîtrise le président de la fédération marocaine de football Fouzi Lekjaâ.
Malgré ses nouveaux stades ultramodernes, l’Algérie non représentée dans un organe comme le comité exécutif où se décide l’attribution de l’organisation de la CAN devrait attendre son tour pour encore quelques années.
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