Aucun cas de variole du singe n’a été déclaré en Algérie à ce jour, indique mercredi un communiqué de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, qui affirme suivre de “très près” l’évolution de la situation, tout en continuant à communiquer “régulièrement” à ce sujet.
“En Algérie, la variole fait partie des maladies qui sont soumises à une déclaration obligatoire à l’autorité sanitaire nationale et obligatoirement notifiée à l’Organisation mondiale de la santé”, précise la même source.
A titre de prévention et dans l’état actuel des connaissances, ajoute l’Agence nationale de sécurité sanitaire, “les gestes barrières adoptés contre le coronavirus sont nécessaires contre la variole du singe”. Il s’agit notamment, a-t-elle préconisé, de “porter le masque dans les lieux fermés et fréquentés, se laver les mains, éviter les échanges d’ objets personnels (serviettes de bain, draps ), et observer la distanciation physique”.
Abordant l’évolution de la maladie dans le monde, l’Agence nationale de sécurité sanitaire note que “les scientifiques en savent davantage, des nouvelles plutôt rassurantes mais les mesures sacrées de prévention restent de rigueur”.
Et de rappeler que la variole du singe a toujours été présente sporadiquement dans les zones isolées du centre et de l’ouest de l’Afrique, à proximité des forêts tropicales humides. “La particularité du contexte actuel réside dans sa propagation, de façon inhabituelle, à d’autres régions à travers le monde”, relève-t-elle.
“La surprenante hausse mondiale des contaminations enregistrée, notamment en Espagne, au Royaume-Uni, au Portugal, au Canada et en Allemagne, ne présente cependant pas un danger sanitaire car, d’abord la contagion n’est pas aisée et ensuite, le virus de la variole du singe, de nature ADN, est plus stable que les virus à ARN à l’exemple du Sars-Cov-2 (Covid-19) qui génère plus facilement des variants”, rassure l’Agence nationale de sécurité sanitaire.
Le séquençage récent des gènes du virus de la variole du singe, réalisé par des équipes de recherche portugaises et par d’autres équipes, a confirmé une origine similaire que la souche ouest-africaine déjà connue, ce qui suggère que l’émergence de nouveaux variants reste “peu probable”, ajoute la même source.
Sa transmission à l’homme se fait principalement par contact direct avec des animaux infectés mais la transmission interhumaine est “possible”, nécessitant, cependant, un “contact direct et prolongé avec une personne infectée”, indique l’Agence nationale de sécurité sanitaire.