Les éditeurs de la presse électronique du SAEPE en réunion à Alger ce dimanche 28 octobre 2018 se déclarent choqués par la vague d’arrestations qui a touché nos confrères d’ Algérie Part et DzairPress.Abdou Semmar, Merouane Boudiab, et Adlene Mellah journalistes, éditeurs de presse électronique, basés en Algérie, ont été traités comme de grands délinquants dans une procédure d’urgence à charge dont les motivations, en l’absence de communication de la justice, sont aussi confuses que douteuses.
Cette arrestation aux allures de rafle ressemble à des représailles politiques déchaînées actuellement contre toutes les formes d’expression autonome de la presse et des citoyens.
Rien ne justifie la détention préventive dans une telle affaire liée aux métiers de publication d’information sur le web et à l’exercice de la profession de journalistes. La détention préventive doit être l’exception et non la règle. Elle est utilisée de manière abusive contre la presse électronique. Le délit de presse est dépénalisé depuis la loi sur l’information de 2012.
Nous, éditeurs membres du SAEPE, demandons la remise en liberté immédiate de nos confrères. La justice peut instruire dans la sérénité toutes les plaintes impliquant le travail des journalistes sans avoir à recourir à des mesures extrêmes de détention avant jugement, synonymes de condamnation a priori.
Signataires :
TSA , Maghreb Emergent, HuffPost Algérie, La voix d’Algérie, Interlignes Algérie, JCA, Radio M, Dzfoot, Dzmotion, Autojazair, Zeinelle, Livenews Algérie, L’express DZ, Mine Ldjazair, Direct Algérie Akhbar, Djadet, Le Journal de l’Oranais, Tariq News.