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Condamnation de Boualem Sansal : Macron réagit

Condamnation de Boualem Sansal : Macron réagit

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Les réactions se poursuivent en France au verdict prononcé ce jeudi 27 mars par la justice algérienne dans le procès de Boualem Sansal.

Après le Quai d’Orsay, c’est le président Emmanuel Macron qui a réagi à la condamnation de l’écrivain franco-algérien à 5 ans de prison ferme.

Le président français s’exprimait en conférence de presse à l’issue d’une rencontre à Paris des alliés de l’Ukraine. Il a souhaité qu’il y ait une décision « humanitaire » des autorités algériennes en faveur de celui qu’il a qualifié de « grand écrivain franco-algérien ».

« Je veux ici dire tout mon soutien à M. Sansal et à sa famille. Je souhaite vivement, après ce jugement, qu’il puisse y avoir de décision claire, je dirais humaine et humanitaire, par les plus hautes autorités algériennes pour pouvoir lui redonner sa liberté et lui permettre à la fois de redevenir un homme libre et de se soigner, parce qu’il combat aussi la maladie », a déclaré Emmanuel Macron.

Ce qu’a dit Emmanuel Macron après la condamnation de Boualem Sansal 

« Et je sais pouvoir compter à la fois sur le bon sens et l’humanité des autorités algériennes pour prendre une telle décision, en tout cas je l’espère fortement », a ajouté le président français.

« Nous déplorons la condamnation à une peine de prison ferme de notre compatriote Boualem Sansal », avait réagi quelques heures plus tôt un porte-parole du Quai d’Orsay, qui a aussi appelé à « une issue rapide, humanitaire et digne à cette situation ».

Le procès de Boualem Sansal s’est tenu jeudi 20 mars devant le tribunal correctionnel de Dar El Beida (Alger) qui a rendu son verdict dans la matinée de ce jeudi 27 mars.

L’écrivain, poursuivi pour "atteinte à l’unité nationale, outrage à corps constitué, actes susceptibles de nuire à l’économie nationale et détention de vidéos susceptibles de porter atteinte à la sécurité du pays », a été condamné à 5 ans de prison ferme et 500 000 dinars d’amende. Le parquet avait requis 10 ans de prison ferme et 1 million de dinars d’amende.

L’arrestation en novembre dernier de l’écrivain naturalisé français en 2024 est l’un des éléments qui compliquent la crise entre Alger et Paris qui dure depuis huit mois.

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