La condamnation à la prison pour corruption et l’incarcération d’anciens responsables algériens sous le régime du président déchu Abdelaziz Bouteflika se poursuivent. Ce mardi, c’est au tour de l’ex-wali d’Alger de rejoindre en prison de nombreux autres ex-responsables de l’Etat.
Le verdict est tombé ce mardi 8 décembre dans le procès de Akdelkader Zoukh qui s’est tenu devant le tribunal de Tipaza. L’ancien wali d’Alger est condamné à 5 ans de prison ferme avec mandat de dépôt pour octroi d’indus avantages à l’homme d’affaires Mahieddine Tahkout, en prison où il purge une lourde peine.
Dans l’affaire de l’ancien directeur général de la Sûreté nationale Abdelghani Hamel, Zoukh a écopé de 4 ans de prison ferme, assortis d’un million de dinars d’amende, de 10 millions DA de dédommagement pour le Trésor public et de trois ans inéligibilité. L’ex-wali d’Alger a été arrêté à l’issue de l’audience.
Zoukh avait été entendu par un juge de la Cour suprême dès le début des enquêtes anti-corruption visant les anciens hauts responsables sous Bouteflika à la mi-2019. Il était l’un des rares prévenus à échapper à la prison, étant placé à chaque fois sous contrôle judiciaire.
Dans l’affaire de l’octroi d’indus avantages à l’homme d’affaires Ali Haddad, le procureur de la République près le même tribunal a requis ce mardi une peine de 10 ans de prison ferme à l’encontre de l’ancien wali. Le verdict sera rendu le 29 de ce mois.