La conférence nationale annoncée, hier, dans la lettre-programme d’Abdelaziz Bouteflika, abordera tous les sujets, « à l’exclusion des constantes nationales (arabité, islam, amazighité) », a révélé, ce lundi 11 février, le ministre de la Justice Tayeb Louh, au forum de la Radio nationale.
Les discussions qui seront menées dans le cadre de cette conférence nationale qui vise à faire émerger un « consensus patriotique et politique», tel que décrit dans la lettre de Bouteflika, toucheront aux sujets « économiques, sociaux et politiques », a indiqué Tayeb Louh.
A l’issue de cette conférence, de nouvelles lois pourront être introduites, si « les recommandations émises lors des débats le nécessitent », a affirmé le ministre de la Justice.
« Bien sûr, après la conférence, après le débat, si la plateforme économique et sociale sortie de cette conférence nécessite, pour sa concrétisation des lois, automatiquement ces lois seront introduites », a déclaré le ministre.
La lutte contre la corruption et le renforcement de l’indépendance de la Justice seront également dans le programme de cette conférence nationale, selon M. Louh. Les réformes politiques, sociales et économiques seront faites pour « restaurer la confiance entre les institutions de l’Etat et les Algériens », a-t-il indiqué.
La lutte contre la corruption se fera par « le renforcement des instances qui en sont chargées » et la consolidation de l’indépendance de la justice pourra passer par la création de « plus de dispositions que n’en contient (actuellement) la Constitution », a détaillé le ministre.