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Confinement : Djerad demande aux walis de mettre en place en « urgence » un dispositif spécial d’assistance

Confinement : Djerad demande aux walis de mettre en place en “urgence” un dispositif spécial d’assistance

Les walis ont été instruits, par le premier ministre, Abdelaziz Djerad, de mettre en œuvre, au plus tard le 31 mars courant, un dispositif « particulier » d’assistance et d’accompagnement des citoyens pour limiter les répercussions économiques et sociales des mesures de confinement instaurées pour endiguer la propagation du Coronavirus en Algérie.

Dans une instruction, les walis sont instruits de mettre en place ce dispositif particulier d’assistance et d’accompagnement obéissant à un schéma national d’encadrement et de mobilisation de la population, afin de « limiter l’impact » des mesures de confinement, selon l’agence officielle.

« Dans le cadre de la prévention et de la lutte contre le Coronavirus « COVID-19″, des mesures de confinement et de limitation de la mobilité des personnes ont été instaurées à l’effet de réduire au maximum les risques de contamination et de propagation de ce virus. Ces mesures ont toutefois des répercussions économiques et sociales sur le citoyen en général et sur les familles en particulier. Pour en limiter l’impact, le Premier ministre a décidé de mettre en place un dispositif particulier d’assistance et d’accompagnement obéissant à un schéma national d’encadrement et de mobilisation de la population », précise la même source.

En conséquence et sous la supervision du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, les walis sont instruits, « sous le sceau de l’urgence, à l’effet d’initier une opération portant organisation et encadrement des quartiers, des villages et des regroupements d’habitations », est-il indiqué.

« Dévolue aux Présidents des Assemblées populaires communales sous le contrôle des chefs de daïras et des walis délégués, cette mission mobilisera, sous forme de comités locaux, les élus de la commune, les associations de quartiers et de village, les notables et les associations de wilaya et de commune activant dans le domaine de la solidarité et de l’humanitaire, y compris les bureaux locaux du Croissant Rouge Algérien et des Scouts Musulmans ».

Plus précisément, l’instruction préconise que « pour chaque quartier, village ou regroupement d’habitations, il sera procédé à la désignation d’un responsable de comité choisi parmi les responsables d’associations ou des habitants de la localité jouissant du respect de la population, l’objectif étant de mettre en place un encadrement populaire assuré par les citoyens eux-mêmes ou leurs représentants ».

Les comités ainsi installés auront pour missions essentielles de « recenser » les familles démunies et celles ayant besoin d’accompagnement en cette période de confinement, d »‘assister » les pouvoirs publics dans la distribution des aides et dans toutes les opérations engagées au profit de ces derniers et enfin, d' »informer » les autorités locales des préoccupations et besoins des populations concernées, est-il détaillé.

Pour les besoins d’encadrement de cette opération, ajoute l’instruction, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du Territoire invitera les Présidents des Assemblées Populaires Communales (P/APC) à installer des « cellules communales de veille, de suivi et de gestion » de la crise du Covid-19.

Les activités de ces cellules devant s’effectuer « en coordination » avec les chefs de daïras ou les walis délégués, au moment où un module de suivi de cette opération doit être installé au niveau des cellules de wilaya dédiées », ajoute-t-on.

« S’agissant d’une mobilisation nationale sans précédent, les walis sont également appelés à encadrer toute la ressource humaine locale, utile en pareille circonstance, à travers le bénévolat, à l’exemple des secouristes volontaires et notamment ceux ayant bénéficié de formation, le corps des enseignants en situation d’inactivité ou les médecins et paramédicaux retraités, dont un mécanisme de recensement pourrait être établi avec le concours des établissements de santé publics locaux, conformément aux instructions du président de la République », recommande encore ladite instruction.

L’ensemble des wilayas sont tenues, enfin, de « mettre en place cette organisation, au plus tard le 31 mars 2020 ».

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