La situation en Palestine sera de nouveau au menu du Conseil de sécurité des Nations-Unies, à l’initiative de l’Algérie.
En coordination avec la mission palestinienne à l’ONU, l’Algérie a demandé lundi 2 septembre la tenue d’une réunion du Conseil de sécurité sur la situation dans les territoires palestiniens, rapporte l’agence officielle APS.
La réunion devrait être programmée avant la fin de la semaine en cours par la présidence slovène du Conseil de sécurité, ajoute la même source.
La demande algérienne intervient alors que les forces d’occupation israéliennes intensifient la répression en Cisjordanie et les massacres dans la bande de Gaza.
En Cisjordanie, l’armée israélienne a tué plus de 700 Palestiniens dont 150 enfants depuis le 7 octobre dernier. Les dégâts causés aux infrastructures dans le territoire palestinien s’élèvent à plusieurs centaines de millions de dollars.
La bande de Gaza, elle, est complètement détruite par les bombardements intensifs et discontinus de l’armée israélienne. Depuis le 7 octobre, plus de 41 000 civils palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants, ont trouvé la mort dans le petit territoire surpeuplé.
L’Algérie, porte-voix de la Palestine à l’ONU
Il est attendu qu’au cours de la réunion convoquée à la demande de l’Algérie, les membres du Conseil de sécurité réitèrent leur soutien à un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
Elle devrait aussi leur permettre de renouveler leur engagement en faveur du principe de la solution à deux États et d’exprimer de nouveau « leur opposition à l’approche des autorités d’occupation sionistes visant à saper tout espoir de création d’un État palestinien et à nier les droits historiques du peuple palestinien ».
Élue membre non-permanent du conseil de sécurité en juin 2023, l’Algérie, qui a entamé son mandat en janvier dernier, est devenue le porte-voix de la cause palestinienne au sein de cette institution, particulièrement depuis le début de l’agression israélienne contre la bande de Gaza en octobre dernier.
La délégation algérienne, menée par le représentant à l’ONU Amar Bendjama, a initié de nombreuses réunions du conseil sur la situation en Palestine et introduit plusieurs projets de résolutions appelant à un cessez-le-feu à Gaza.
Le 25 mars dernier, une résolution exigeant un cessez-le-feu dans l’enclave palestinienne a été adoptée par le Conseil de sécurité mais elle n’a jamais été appliquée par Israël.