Abdelmadjid Tebboune a affirmé, ce dimanche 5 janvier, que l’édification de l’Algérie à laquelle aspirent les citoyens « implique la reconsidération du système de gouvernance à travers un profond amendement de la Constitution ».
« L’édification de l’Algérie à laquelle aspirent les citoyens et citoyennes implique la reconsidération du système de gouvernance à travers un profond amendement de la Constitution, pierre angulaire de l’édification de la
nouvelle République, ainsi que certains textes de loi importants, à l’instar de la loi organique relative au régime électoral », a indiqué le Président de la République lors de la réunion du Conseil des ministres, tenue sous sa présidence, rapporte l’agence officielle.
Le chef de l’Etat a mis en avant l’importance de « la
moralisation de la vie politique à travers la consécration de la séparation de l’argent et de la politique outre la lutte contre la médiocrité dans la gestion », soulignant que « la nouvelle République doit focaliser sur l’instauration de l’Etat de droit qui garantit l’indépendance de la justice et la promotion de la véritable démocratie participative, favorisant l’épanouissement social et politique ».
Par ailleurs, le Président Tebboune a instruit les membres du Gouvernement d’être à l’écoute « des préoccupations et besoins des citoyens en adoptant le dialogue et la concertation, et de veiller scrupuleusement à demeurer au service de l’Etat et du peuple ».
Ceci ne saurait être atteint qu’en faisant montre « du comportement exemplaire requis et de la profonde foi en le devoir de préservation du denier public, la lutte contre les comportements bureaucratiques et le respect des engagements de l’Etat », a soutenu le chef de l’Etat, précisant qu’il s’agit de « redresser la situation générale du pays à travers le rétablissement de l’autorité de l’Etat et le recouvrement de la confiance des citoyens ».