Le président du MSP, Abderrazak Makri, a dénoncé ce dimanche 18 octobre le refus de l’administration d’accorder à son parti l’autorisation pour deux meetings qui devaient se tenir hier samedi à Sétif et à Oran, dans le cadre de sa campagne pour le « non » au référendum du 1er novembre sur la révision constitutionnelle.
« Pas d’autorisation pour un meeting à Sétif, samedi, et un meeting non autorisé à Oran : ce n’est pas facile de dire ne serait-ce que non au référendum sur la Constitution, à l’ombre de la culture du diktat », a fustigé Makri sur son compte Twitter.
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Le chef du parti islamiste dénonce vigoureusement le « deux poids deux mesures de l’administration » qui, selon lui, accorde les autorisations pour des meetings aux partisans du « oui » et en prive par contre ceux qui appellent à voter « non ». « C’est une preuve supplémentaire sur ce qui nous attend avec cette Constitution », déplore le président du MSP.
Le MSP a appelé ses partisans à participer au prochain référendum sur la Constitution en votant « non ». Dans son sillage, le FJD de Abdallah Djaballah a également choisi la participation et le vote « non ». Deux autres partis de la mouvance islamiste, El Bina et El Islah, appellent à voter « oui ».
Les Algériens sont appelés à s’exprimer le 1er novembre prochain lors d’un référendum populaire sur le projet de révision constitutionnelle, initié par le président Abdelmadjid Tebboune. La campagne pour ce référendum a démarré le 7 octobre et se terminera le 28 du même mois.