Confiné dans le silence depuis une semaine, le FLN s’est exprimé ce dimanche 10 mars sur la situation du pays. Le vieux parti parle ouvertement de « crise » de laquelle il faudra « sortir avec le minimum de dégâts ».

« Nous sommes en train d’œuvrer avec tous les acteurs politiques pour sortir de cette crise avec le minimum de dégâts tout en prenant compte de l’intérêt national et en maintenant le caractère pacifique du mouvement afin de préserver la sécurité et la stabilité », lit-on dans un texte posté sur la page Facebook du parti, au nom de « la jeunesse du FLN ».

« Nous jeunesse d’Algérie, jeunesse du 1er novembre, jeunesse du FLN, mettons en garde les citoyens contre cette histoire de désobéissance civile et les appelons à la vigilance et à ne pas se précipiter dans la prise de décisions. Le mouvement de contestation populaire est un acquis et une fierté pour le peuple algérien, alors ne laissons pas des parties inconnues pousser l’Algérie et son peuple vers l’inconnu.

« L’affaire est extrêmement sensible et urgente. La désobéissance civile, dans le contexte algérien, signifie que le simple commerçant ferme son magasin devant le simple citoyen au revenu modeste. Ce n’est pas une désobéissance civile, mais une catastrophe pour le mouvement de contestation pacifique. Arrêter d’appeler à la désobéissance civile que même les plus vieilles démocraties trouvent de la peine à organiser », ajoute le FLN.

Le vieux parti ne précise pas les acteurs avec lesquels il a pris contact ni la teneur des discussions.