Des centaines d’Algériens, venus de toute l’Europe, attendent depuis plusieurs jours de pouvoir rentrer au pays, le dernier navire, le Tariq Ibn Ziyad, doit quitter le port de Marseille ce mercredi 18 mars dans l’après-midi pour rejoindre Alger, rapporte France 3.
Ce dernier navire embarquera 1700 passagers mais les Algériens en attente de partir risquent d’être trop nombreux, rapporte la même source qui décrit les scènes d’angoisse dans la file de voitures sur les quais à la perspective de ne pas pouvoir rentrer en Algérie.
« J’ai quitté Paris samedi pour un bateau à Alméria, au sud de l’Espagne. Il a été annulé. On m’a envoyé sur Alicante. Le navire a été aussi annulé. On m’a expédié à Marseille en me disant que notre gouvernement algérien nous envoyait un bateau pour nous rapatrier. Et là je suis à zéro. Je n’ai plus de bateau, je n’ai plus rien, je ne sais pas quoi faire », témoigne un homme interrogé par France 3.
« Je devais partir avec le Daniel Casanova. Ça a été annulé. Personne ne me dit rien. Je suis là depuis dimanche. Je n’ai rien à manger. On ne nous donne rien », témoigne un autre. « Pas question d’être confinés à Marseille. On ne veut pas être bloqués ici. C’est dangereux », estime un troisième.
Les interrogations demeurent entières sur le nombre d’Algériens qui resteront sur le quai, bloqués à Marseille, une fois que le Tariq Ibn Ziyad quittera le port de Marseille, avec 1700 passagers, conclut la même source.