Le juge d’instruction du tribunal de Chéraga a ordonné, jeudi soir, le placement du fils de Djamel Ould Abbès, le nommé Omar Skander et deux autres prévenus, Bouchenak Kheladi Abdellah et Habchi Mohamed, en détention provisoire à l’établissement pénitentiaire de Koléa pour leur implication dans des affaires de corruption, rapporte la radio nationale.
Le même juge a émis un mandat d’arrêt international contre le nommé Ould Abbès El Ouafi Fouad El Bachir en fuite, a indiqué un communiqué du Procureur général de la cour de Tipasa.
Dans un communiqué, le parquet général de la Cour de Tipaza a indiqué que la police judiciaire a présenté, le jeudi 13 juin, trois individus et le dossier d’une instruction préliminaire d’un quatrième individu, en fuite, au parquet de la République près le tribunal de Chéraga, et ce pour leur implication dans des faits à caractère criminel lors de la période de préparation des élections législatives de 2017.
Après avoir dressé un réquisitoire introductif, le procureur de la République a transmis leurs dossiers au juge d’instruction pour instruire une enquête à leur encontre, a ajouté le communiqué.
Il s’agit, poursuit la même source, des deux fils de Djamel Ould Abbès, le nommé « Omar Skander » en état d’arrestation et placé en détention provisoire et le nommé « El Ouafi Fouad El Bachir », en fuite et faisant l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par le juge d’instruction, en sus de deux autres prévenus, Bouchenak Kheladi Abdellah et Habchi Mohamed, placés à leur tour en détention provisoire à l’établissement pénitentiaire de Koléa.
Le parquet du tribunal de Chéraga a retenu à l’encontre des quatre prévenus des charges se rapportant notamment à « abus de fonction pour l’obtention d’un avantage indu pour lui-même ou pour une autre personne », « sollicitation et acceptation d’un avantage indu », « blanchiment d’argent dans le cadre d’un groupe criminel organisé », « infraction à la législation et à la réglementation des changes et des mouvements de capitaux de et vers l’étranger », « participation dans des actes d’abus de fonction » et « sollicitation et acceptation d’indus privilèges avec l’aide d’un agent public », a précisé le communiqué.
La police judiciaire a requis lors de la présentation des prévenus devant le parquet du tribunal de Chéraga de « saisir les éléments de preuve consistant en un montant en devise nationale de près de 50 millions de dinars et un montant en devise de 200.000 euros », poursuit la même source.