Les greffiers de la Cour d’Algérie ont entamé, hier lundi 29 mars, une grève illimitée pour des motifs socioprofessionnels, rapporte la chaîne Al Hayat. Ce mardi, ils ont observé un sit-in devant le siège de la Cour d’Alger.
Les grévistes portent un certain nombre de revendications dont celles portant sur des revalorisations salariales et l’amélioration de leurs conditions de travail. Ils réclament aussi la révision du système des primes, la pension de retraite et demandent enfin l’annulation de leur statut particulier.
Le 14 mars, les fonctionnaires de la cour d’Alger notamment les greffiers, les commis-greffiers et les employés avaient observé un arrêt de travail de deux heures, pour protester contre la dégradation de leurs conditions de travail et l’absence de prise en charge de la principale revendication professionnelle au premier chef l’octroi de la prime de rendement du service de recouvrement instituée en 2017.
Rassemblés pendant deux heures dans le hall du palais de justice, ils ont interpellé le premier responsable du secteur afin de se pencher sur leurs revendications « légitimes » et trouver des solutions adéquates à leurs problèmes. Ils ont, à cette occasion, insisté sur la prise en charge de toutes leurs revendications socioprofessionnelles.