L’ex-Premier ministre Ahmed Ouyahia est jugé à partir de ce samedi pour la troisième fois dans l’affaire des usines de montage automobile et du financement occulte de la campagne électorale du président déchu Abdelaziz Bouteflika pour le 5e mandat.
Le procès a lieu à la Cour d’Alger avec une composante différente, après l’acceptation par la Cour suprême du pourvoi en cassation.
Au premier jour de ce troisième procès, Ahmed Oyahia a fait un incroyable aveu. Devant la Cour d’Alger, l’ancien Premier ministre a reconnu ce samedi 9 janvier avoir revendu au noir des lingots d’or, selon de nombreux médias dont Echorouk.
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Ces lingots auraient été offerts comme cadeaux à la Présidence de la République par des dirigeants d’États du Golfe en visite en Algérie, selon la même source qui ne précise toutefois pas si les faits se sont produits lorsque Ouyahia était chef de cabinet de la Présidence ou lors d’un de ses nombreux passages comme chef du gouvernement et Premier ministre.
Selon ce média, il s’agit de 60 lingots revendus pour une valeur totale de 350 millions de dinars. Ouyahia aurait toutefois sollicité l’accord de la Banque d’Algérie, selon le journal. L’aveu de l’ancien secrétaire général du RND a fait suite à une question du juge sur l’origine des fonds trouvés dans ses comptes bancaires, estimés à 70 milliards de centimes.
L’autre ancien Premier ministre Abdelmalek Sellal, de nombreux ministres et hommes d’affaires sont poursuivis dans la même affaire. Ouyahia et Sellal ont écopé en première instance de 15 et de 12 ans de prison ferme en décembre 2019, des peines confirmées en appel en mars dernier.
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