La Cour d’Alger a confirmé ce dimanche 25 septembre le jugement de première instance prononcé à l’encontre du patron du groupe “Ennahar”, Anis Rahmani, poursuivi pour des faits de corruption, a indiqué la chaîne Ennahar TV sur son site.
Le 13 juin, Anis Rahmani de son vrai nom Mohamed Mokaddem a été condamné par le tribunal de Sidi M’hamed (Alger) à une peine de 10 ans de prison ferme, assortie d’une amende d’un million de dinars.
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Le patron du groupe Ennahar est poursuivi notamment pour « mauvais usage des fonds de la Sarl El-Athir Presse, infraction à la réglementation des changes et trafic d’influence pour l’obtention d’indus avantages et fausse déclaration ».
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La Cour d’Alger a réduit l’amende infligée en première instance contre la société El-Athir Presse, éditrice du quotidien et de la chaîne de télévision Ennahar, de 32 à 12 millions de dinars.
La Cour d’Alger a en outre confirmé la confiscation des biens immobiliers et les avoirs de l’accusé.
Anis Rahmani avait été arrêté le 14 février 2020 dans le cadre de cette affaire dont les faits remontent aux années 2014 et 2018, rappelle Ennahar. Le juge d’instruction près le tribunal de Sidi M’hamed avait ordonné sa mise sous mandat de dépôt.
La Cour d’Alger a également confirmé le verdict de 10 ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million de DA, prononcé en première instance, contre l’ancien homme d’affaires, Mahieddine Tahkout, également poursuivi dans cette affaire pour « blanchiment d’argent ».
Mahieddine Tahkout fait partie des hommes d’affaires qui ont été arrêtés et lourdement condamnés à la prison, après la chute du président Abdelaziz Bouteflika en avril 2019.
En juillet 2020, Mahidienne Tahkout a été à condamné à 16 ans de prison ferme, peine réduite à 14 ans en appel en novembre de la même année, pour des chefs d’accusation liés à la corruption, au blanchiment d’argent et à l’obtention d’indus privilèges.