La Cour d’appel d’Alger a condamné ce dimanche 3 juillet Rachid Nekkaz à cinq ans de prison et à 500.000 dinars d’amende, a annoncé son parti, le Mouvement pour la jeunesse et le changement (MJC) dans un communiqué.

Cette condamnation « équivaut à une sorte de condamnation à mort lorsqu’on sait que Rachid Nekkaz est atteint d’un cancer », dénonce le parti fondé par l’activiste.

Rachid Nekkaz a été placé sous mandat de dépôt le 14 mai dernier par un juge d’instruction du tribunal de Chlef.

L’activiste avait déjà fait de la prison. Arrêté en décembre 2019, il a passé 443 jours derrière les barreaux, avant d’être libéré le 19 février 2021, et placé sous contrôle judiciaire. Son procès a eu lieu en décembre 2021 et il a été condamné en première instance à un an de prison et 30.000 dinars d’amende pour les accusations « d’incitation à un rassemblement non armé » et pour « avoir tenté d’empêcher les citoyens d’exercer leur droit de vote » lors des présidentielles de 2019.