Prévu pour ce mardi 25 février, l’examen du dossier du journaliste Saïd Boudour par la chambre d’accusation de la Cour d’Oran a été renvoyé au 3 mars prochain, annonce le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
La chambre d’accusation devait statuer sur la requalification des faits reprochés au journaliste qui est, signale la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH), le seul détenu du hirak dont les chefs d’inculpation sont classés comme crimes.
Boudour est poursuivi pour « atteinte au moral des troupes, atteinte à l’unité nationale, publication de documents ayant pour but atteinte à l’intérêt national, outrage à corps constitué, publication de photos et documents sans accord, atteinte à la vie privée des personnes, diffamation et menace de publication ».
« Bien que ces accusations soient celles qui sont dirigées vers les participants au hirak au niveau national, il est étrange qu’elles soient classées comme crimes pour Saïd Boudour et comme délits pour les autres », a indiqué hier la LADDH qui demande la requalification des faits.