L’Algérie fait face depuis début juillet à une recrudescence inquiétante des cas de covid-19. La barre des 1200 nouvelles infections a été frôlée vendredi 16 juillet, pour la première fois depuis le début de la pandémie dans le pays. 1197 nouveaux cas confirmés de covid-19 ont été recensés en 24 heures en Algérie. Un record national.

Pour faire face à cette flambée, le président Abdelmadjid Tebboune a réuni samedi 10 juillet le comité scientifique et annoncé de nouvelles mesures comme le respect des mesures barrières (port du masque, distanciation sociale et lavage des mains), le renforcement des structures covid des hôpitaux et d’accélérer le rythme de la vaccination anti-covid.

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Ces mesures ont été suivies par d’autres qui ont été prises localement par les walis. Le wali de Bejaia a par exemple annoncé hier samedi l’interdiction des cérémonies de mariage, de circoncisions et des rassemblements en tous genres. Des mesures qui cadrent avec celles annoncées à l’issue de la réunion de samedi. Toutefois, le wali de Skikda s’est distingué par une mesure plus radicale qui risque de faire polémique.

Dans une note adressée ce dimanche aux chefs de daïras de sa wilaya, le wali de Skikda a décidé de rendre la vaccination obligatoire aux fonctionnaires, et de menacer de sanctions les récalcitrants. Les fonctionnaires qui refuseraient de se faire vacciner seront interdits de rejoindre leurs postes de travail, a décidé le premier responsable de la wilaya de Skikda.

La carte de vaccination sera ainsi obligatoire aux fonctionnaires de cette wilaya pour rejoindre leurs bureaux, selon la note qui a été partagée sur les réseaux sociaux. Le wali n’a fixé aucun délai pour l’opération de vaccination des fonctionnaires de sa wilaya. Il explique sa décision par les orientations du président de la République et les recommandations du comité scientifique.