L’Algérie ambitionne de produire les vaccins anti-covid-19 russe Spoutnik V et chinois CoronaVac du laboratoire chinois Sinovac. Ce dernier vaccin est le plus largement utilisé dans la campagne de vaccination contre le covid-19 en Algérie.
Si le gouvernement a annoncé à maintes reprises le démarrage de la production du vaccin chinois pour ce mois de septembre, il semble que ce délai n’est plus d’actualité. Le ministère de l’Industrie pharmaceutique qui gère ce projet parle désormais d’une entrée en service dans « les prochaines semaines », sans donner de dates précises.
C’est ce qui ressort de la réunion ce jeudi du comité intersectoriel de suivi du projet de production du vaccin anti-covid-19, selon un communiqué du ministère de l’Industrie pharmaceutique.
Il a été question, lors de cette réunion, de notamment du suivi de « l’exploitation des intrants équipements et matériels en vue du lancement des lots de validation et le transfert analytique contrôle qualité de la matière première réceptionnée et validation par l’ANPP (Agence nationale des produits pharmaceutiques », selon la même source.
Le ministère ne donne aucune autre précision sur l’avancement du projet et les raisons du non-respect du délai initial de sa concrétisation qui a été fixé officiellement pour ce mois de septembre.
Pour produire localement le vaccin chinois, l’Algérie a désigné le groupe public Saidal, comme partenaire du laboratoire Sinovac. Pour la production du vaccin russe Spoutnik V, le ministère de l’Industrie pharmaceutique n’a pas évoqué ce projet, qui devrait voir le jour vers fin 2021.
L’Algérie a lancé samedi 4 septembre une grande campagne de vaccination contre le covid-19, avec l’objectif de vacciner 70 % de sa population avant fin 2021, selon le ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid. Jusqu’au mois de septembre, 8 millions d’Algériens étaient vaccinés contre le covid-19, dont seulement trois millions ont reçu les deux doses.