L’Algérie a franchi à nouveau la barre des 800 cas en 24h mardi 18 janvier, une première depuis le début de la 3e vague qui avait fait de nombreux morts et provoqué des pénuries d’oxygène dans les hôpitaux l’été dernier.

Cette fois, et voulant tirer les leçons de la troisième vague, le ministère de l’Industrie pharmaceutique multiplie les mesures pour faire face à la recrudescence des cas de contaminations.

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Lundi 10 janvier, le département de Lotfi Benbahmed a annoncé avoir réquisitionné les unités de production d’oxygène médical pour assurer l’approvisionnement continu de l’ensemble des établissements hospitaliers en ce produit indispensable pour traiter les malades Covid en situation de détresse respiratoire.

Plus d’une semaine après, le même ministère a annoncé sa décision de réquisitionner les producteurs de plusieurs médicaments utilisés dans le traitement des patients infectés par le coronavirus.

Les producteurs de Lovenox, Doliprane concernés

« Dans le cadre de la riposte contre la résurgence de la pandémie de Covid-19 et afin de garantir un approvisionnement continu des établissements pharmaceutiques de distribution en gros, le ministère de l’Industrie pharmaceutique instruit les établissements pharmaceutiques de fabrication au titre de la présente réquisition, pour des raisons exceptionnelles afin d’augmenter la capacité de production, de mobiliser leurs effectifs «(au moins six jours par semaine) et l’ensemble de leurs moyens afin de répondre aux besoins en produits pharmaceutiques », a écrit le ministre dans la réquisition adressée dimanche 16 janvier aux producteurs de médicaments.

Ces derniers sont ainsi tenus notamment de communiquer aux services du ministère de l’Industrie pharmaceutique « leurs programmes prévisionnels de fabrication des médicaments, par semaine, durant la période du 20 janvier au 2 mars, le programme prévisionnel de livraison de chaque médicament, durant la même période, en précisant la ventilation par établissement de distribution en gros. Ces programmes doivent prendre en considération les quantités disponibles en stock et les quantités prévues à la fabrication ».

Les producteurs de médicaments réquisitionnés sont tenus de mettre sur le marché toutes les quantités fabriquées et ce dans un délai maximum de 48 heures, selon la même source.

Cette réquisition concerne les producteurs de six catégories thérapeutique : anticoagulants, corticoïdes, antibiotiques, antalgique, rhumatologie, vitamine et minéraux.

Pour les mêmes raisons, le ministère de l’Industrie pharmaceutique a décidé de réquisitionner les distributeurs en gros et les importateurs de ces médicaments.