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Covid-19 en Algérie : « Il y a une décrue qui se fait progressivement »

Covid-19 en Algérie : « Il y a une décrue qui se fait progressivement »

La pandémie du coronavirus a entamé une décrue progressive en Algérie qui compte désormais plus de 90.000 cas positifs de Covid-19 officiellement recensés, a indiqué ce mercredi le professeur Salah Lellou de l’EHU d’Oran.

« Apparemment, on est arrivé au pic dernièrement et maintenant il y a un plateau qui se constitue et la décrue se fait progressivement pour aller peut-être vers la fin de cette deuxième vague d’ici la fin de la fin de l’année », a affirmé le Professeur Lellou dans un entretien accordé à TSA, ajoutant espérer qu’avec « toutes les dispositions qui ont été prises, que cette décrue va continuer à s’accélérer. »

Ce mercredi, 598 nouveaux cas de Covid-19 ont été recensés contre 932 cas il y a une semaine jour pour jour. Des chiffres que le Pr Lellou relativise.

« Il faut savoir que les chiffres donnés sont uniquement ceux avec des PCR positifs. Il y a des malades qui sont dans la nature et qui n’ont pas fait de PCR, qu’on diagnostique sur scanner ou bien il y a des PCR qui sont faits au niveau des laboratoires privés. Ces cas-là ne sont pas déclarés », rappelle Salah Lellou.

Toutefois, le Pr Lellou confirme la décrue du Covid-19 en Algérie, en précisant que la pression sur les hôpitaux n’a pas encore baissé.

« On s’aperçoit que c’est vraiment une décrue. Cette fois-ci elle diminue d’une manière constante et c’est une bonne chose », a –t-il estimé, signalant toutefois qu’il y a « autant de pression qu’avant » sur les hôpitaux.

« Il y a des régions où les hôpitaux continuent à subir la pression. C’est le cas chez nous à Oran. On continue toujours à recevoir des patients. C’est vrai qu’on constate qu’il y a moins de cas graves, mais n’empêche que cette décrue on ne la ressent pas tout de suite sur le terrain », a fait savoir le professeur.

Le professeur Salah Lellou a par ailleurs mis en garde sur le risque d’une recrudescence de la vague épidémique du coronavirus. « Tant que les chiffres ne sont pas descendus très bas, on ne peut pas dire que nous sommes en fin de vague. Ce n’est pas exclu qu’il y ait un autre pic, d’ailleurs on avait vu durant la première vague qu’il y avait un pic au mois d’avril/mai, c’est redescendu avant de remonter en juillet pour redescendre pratiquement à zéro », a-t-il rappelé.

« Peut-être qu’il s’agit d’un premier pic et qu’il y aura un deuxième pic qui va suivre qui sera peut-être moins important », a spéculé le professeur Lellou. « Nous misons beaucoup sur la prévention pour éviter le deuxième pic », a-t-il souligné, se disant cependant « optimiste » à condition de « ne pas baisser les bras. »

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