L’Algérie fait face à une hausse exponentielle des nouveaux cas de covid-19, doublée d’une pénurie aiguë d’oxygène dans les hôpitaux.
Cette situation a engendré une hausse notable du nombre de décès quotidiens dus au covid-19 et des tensions dans tous les grands hôpitaux du pays. Les informations en provenance des hôpitaux sont alarmantes.
Pour une meilleure gestion des quantités disponibles, le ministère de la Santé a informé les directeurs de la santé des wilayas qu’un nouveau dispositif de gestion de ce produit vital a été mis en place par les pouvoirs publics. Ce dispositif confie la gestion de la distribution de l’oxygène exclusivement aux walis. La décision prend effet à partir de ce jeudi 29 juillet.
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« Un nouveau dispositif vient d’être arrêté par les autorités publiques où la gestion de l’oxygène au niveau des établissements de santé sont confiées aux walis », lit-on dans une note du secrétaire général du ministère de la Santé, adressée aux directeurs de la santé des wilayas et aux directeurs des établissements publics de santé.
La société civile se mobilise
Aussi, ces derniers sont instruits de ne plus adresser leurs demandes à la cellule initialement installée au niveau du Premier ministère. Cette cellule a montré ses limites dans la gestion de l’oxygène médical.
Le ministre de l’Industrie pharmaceutique avait expliqué la semaine dernière que la production d’oxygène est suffisante et que le problème se pose dans la logistique pour acheminer les quantités nécessaires vers les hôpitaux aux quatre coins du pays.
Devant la gravité de la situation, la société civile a initié des opérations de solidarité pour équiper les hôpitaux de générateurs d’oxygène. Certains, comme celui d’Akbou (Béjaïa), sont déjà opérationnels. Partout à travers le pays, des initiatives sont lancées pour doter les hôpitaux de générateurs d’oxygène.