La situation sanitaire liée au Covid-19 continue se dégraderen Algérie, avec une hausse importante des cas de contaminations ces dernières 24 heures.
En un mois, l’Algérie a franchi à nouveau les barres de 200 (10 décembre), 300 (21 décembre), 400 (4 janvier), 500 (11 janvier) et 600 cas (12 janvier) dans un contexte de propagation du nouveau variant Omicron. Ce mardi, un nouveau palier a été atteint à nouveau.
| LIRE AUSSI : Flambée du covid : « Janvier sera le mois le plus dur en Algérie »
Selon le bilan du ministère de la Santé, 810 nouveaux cas positifs de Covid-19 ont été recensés ces dernières 24 heures en Algérie, contre 692 cas hier lundi et 572 dimanche 16 janvier.
L’Algérie est non seulement repassée au-dessus de la barre des 800 cas, mais elle a enregistré une forte augmentation des cas de décès ces dernières 24 heures durant lesquelles 12 décès du Covid-19 ont été déplorés, alors que 37 patients sont en réanimation (intubés), selon le bilan du ministère de la Santé.
L’APN suspend ses activités
Cette flambée épidémique se traduit sur le terrain par la fermeture de plusieurs établissements scolaires, la suspension jusqu’à nouvel ordre des activités de l’Assemblée populaire nationale, à part les plénières déjà programmées et la saturation des services de réanimation notamment à Alger. Ce mardi matin, le Pr Réda Djidjik, chef de service du Laboratoire d’immunologie médicale et doyen de la Faculté de pharmacie, a tiré la sonnette d’alarme.
« Malheureusement, au niveau des hôpitaux nous sommes toujours saturés et les services de réanimation sont déjà pleins », a-t-il dit sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. « Le ministère de la Santé compte actuellement environs 4200 patients hospitalisés à l’échelle nationale », a-t-il ajouté.
En dépit de la flambée des contaminations, le gouvernement a reconduit il y a deux jours le dispositif de lutte anti-Covid, sans prendre de nouvelles restrictions. Il s’est contenté d’adresser un avertissement à ceux qui ne respectent pas les mesures anti-Covid, mais sur le terrain, notamment dans les commerces, rare sont les Algériens qui portent le masque.
