La pandémie de covid-19 a-t-elle entamé sa décrue en Algérie ? Moins d’un mois après avoir franchi le seuil des 1.000 cas positifs en 24 heures jeudi 15 juillet, le nombre de nouvelles contaminations est repassé une nouvelle fois sous cette barre symbolique, ce lundi 9 août.

Entre-temps, le 28 juillet, l’Algérie a enregistré un nouveau record historique du nombre de cas positifs en 24 heures à 1927 nouvelles infections.

| Lire aussi : Gestion du covid-19 en Algérie : contradictions au sommet

Selon le bilan quotidien du ministère de la Santé publié ce lundi, l’Algérie a enregistré 992 nouveaux cas de covid-19 ces dernières 24 heures, contre 1020 hier dimanche, 1140 samedi, 1203 vendredi, 1289 jeudi, 1495 mercredi, 1307 mardi et 1358 lundi 2 août.

Baisse du nombre de morts

Outre la baisse des contaminations, le bilan officiel fait état aussi d’un recul du nombre de décès déplorés en 24 heures à 28 contre 30 hier dimanche. Au total, 4.550 personnes ont officiellement perdu la vie après avoir été infectées par le covid-19 depuis le début de la pandémie en février 2020 en Algérie.

Autre indice qui montre le recul de la pandémie en Algérie, le nombre de patients en réanimation dans les hôpitaux est passé de 48 hier dimanche à 43 ce lundi 9 août.

Depuis le record atteint le 28 juillet, le nombre de cas positifs recensés en 24 heures a reculé pour se stabiliser entre 1000 et 1500 cas, avant de repasser sous la barre des 1.000 cas ce lundi.

Dans un entretien à TSA publié hier dimanche, le Pr Kamel Djenouhat, président de la Société algérienne d’immunologie (SAI) a constaté un recul des cas de contamination au covid-19.

« Depuis quatre cinq jours, on voit une tendance baissière des cas de contamination. On peut affirmer à 90 % que le pic a été atteint et qu’on est dans la phase de la décrue », a-t-il dit, en affirmant qu’il a « moins d’afflux » de malades infectés par le covid-19 aux hôpitaux.

Toutefois, les spécialistes estiment que les chiffres officiels ne reflètent pas la réalité des contaminations au covid-19 en Algérie. Le nombre officiel de décès provoqué par cette maladie est également remis en cause par les soignants qui estiment qu’il est beaucoup plus important.