Après avoir été détecté pour la première fois en Afrique du Sud, fin novembre, Omicron est désormais présent dans plus de 80 pays, dont l’Algérie, selon les dernières informations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Bien qu’il soit considéré, à priori, moins virulent que le variant Delta, la vitesse de propagation de cette nouvelle souche du virus inquiète le monde entier.
« Omicron se propage à un rythme que nous n’avons jamais vu avec aucun variant précédent », alertait, mardi 14 décembre, l’OMS.
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A ce jour, le variant Delta reste prédominant dans le monde, mais cette tendance risque de s’inverser d’ici peu. En effet, à Barcelone, les autorités espagnoles ont annoncé que Omicron représente désormais 25% des cas de contamination au Covid-19 et « pourrait être avant Noël le variant majoritaire ».
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Idem au Royaume-Uni, qui a enregistré vendredi 17 décembre plus de 93.000 nouveaux cas de Covid-19 en 24 heures. Un record depuis le début de la pandémie. Le gouvernement britannique parle désormais de « raz-de-marée » lié à la nouvelle souche du virus.
Omicron moins virulent que le variant Delta
Bien que la communauté scientifique s’accorde à dire, aujourd’hui, qu’il est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives, il semblerait que les symptômes liés à une contamination à l’Omicron soient plus légers que ceux liés à une contamination au variant Delta.
C’est notamment ce qu’avait rapporté le Dr Angélique Coetzee, présidente de l’Association médicale d’Afrique du Sud, dans les premiers jours suivant l’apparition de cette nouvelle souche du virus. Selon le Dr Coetzee, Omicron provoquerait « une fatigue extrême, des courbatures, une toux sèche, mais sans perte de goût, ni d’odorat ».
Une observation confirmée au début du mois de décembre par l’OMS qui parle « d’éléments qui laissent à penser qu’Omicron provoque des symptômes moins graves que le variant Delta ».
Symptômes d’une contamination à l’Omicron
Côté symptômes, les résultats préliminaires d’une étude publiés par la faculté de médecine de Hong Kong indiquent que l’Omicron, comparé au variant Delta, serait moins actif sur les poumons et provoquerait moins de détresse respiratoire que ce dernier, mais qu’il infecterait et se multiplierait, dans les bronches, 70 fois plus vite que les autres variants.
L’étude relève, par ailleurs, que la maladie dure généralement trois jours et que les principaux symptômes d’une contamination à cette nouvelle souche du virus sont : une gorge irritée, une congestion nasale et des douleurs lombaires.
Des symptômes relevés également par les centres de contrôle et de prévention des maladies américains qui indiquent que « la toux, la fatigue, la congestion ou l’écoulement nasal » sont les symptômes les plus fréquemment signalés en cas de contamination à l’Omicron.
Il est à signaler que ces symptômes sont semblables à ceux du rhume. Seule solution pour différencier entre les deux : se faire tester.