Un mois et demi après son arrivée en Algérie, Omicron a pris la place du Delta, devenant ultra-majoritaire alors que le sous-variant BA.2 représente plus de la moitié des cas enregistrés dans le pays.
La présence du sous-variant d’Omicron en Algérie a été annoncée ce dimanche par le directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie, le Dr Fawzi Derrar, sans donner de détails.
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Dans communiqué publié ce dimanche 30 janvier, l’Institut Pasteur d’Algérie a donné quelques détails sur la situation épidémique en Algérie, en précisant qu’à la date du 28 janvier, la courbe des nouvelles contaminations au variant Omicron a poursuivi son « augmentation exponentielle, comme attendu ».
« Le Delta enregistré dans les services de réanimation »
Elle représentait à cette date « 93% des variants circulants, contre 7% pour le variant Delta (ces derniers étant enregistrés essentiellement dans les services de réanimation) », a indiqué l’Institut Pasteur d’Algérie.
L’IPA signale qu’ « au sein des cas détectés du variant Omicron, 57% représentent le sous-variant BA.2 contre 43% du sous-variant BA.1, qui circulait jusqu’à cette date, sachant que trois sous-variants d’Omicron ont été décrits à ce jour dans plusieurs pays, à savoir le BA.1, le BA.2 et le BA.3. »
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L’Institut Pasteur d’Algérie promet de communiquer plus de détails sur la circulation des sous-variants en Algérie et juge « impératif de rappeler dans ce cadre l’importance d’adhérer massivement à la vaccination contre le Covid-19 et de respecter strictement les règles sanitaires de prévention, à savoir le port du masque de protection, la distanciation physique et le lavage fréquent des mains pour faire face à l’augmentation des cas. »
Mardi, l’Algérie a enregistré un pic historique de 2522 nouveaux cas positifs de Covid-19 en 24 heures.
Pour faire face à la 4e vague, l’Algérie a prolongé la fermeture des écoles d’une semaine jusqu’au 5 février, et a lancé une nouvelle campagne de vaccination contre le Covid-19.