L’Algérie, qui est confrontée à une 4e vague de covid-19 dominée par l’Omicron, réputé plus contagieux mais moins dangereux que le Delta, doit faire face au sous-variant B2, considéré comme le « petit-frère » de l’Omicron.
Un mois et demi après la détection le 14 décembre dernier du premier cas du variant Omicron, ce dernier s’est rapidement propagé pour devenir majoritaire en Algérie.
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« L’Algérie a récemment enregistré plusieurs cas de ‘BA.2‘, dont on sait qu’il est répandu en Afrique du sud, aux États-Unis et dans certains pays européens comme le Danemark et dans certains pays asiatiques« , a indiqué ce dimanche le Dr Fawzi Derrar, directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie dans un entretien à la Chaîne Une de la Radio algérienne.
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En revanche, le Dr Darrar a rassuré que la propagation du sous-variant BA.2 « ne suscite pas d’inquiétude », mais appelle à la « prudence » et à la « vigilance ».
« L’Omicron n’est pas un rhume sévère »
« Les personnes qui ont été infectées par Omicron risquent de contracter le BA2. L’immunité acquise contre Omicron n’est pas suffisante contre le BA2 et cela ne veut pas dire que ce sous variant est plus dangereux, mais il se propage rapidement par rapport à l’Omicron », a-t-il ajouté, en promettant de donner plus de détails sur le nombre de cas du « petit frère » de l’Omicron en Algérie.
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Par ailleurs, le Dr Derrar a jugé « faible » le taux de vaccination anti-covid qui était de 32 % en Algérie, en rappelant que 90 % des cas admis en réanimation n’ont pas été vaccinés. « L’objectif est d’atteindre un taux de 60 % pour permettre à l’Algérie de se retrouver dans une position confortable » pour affronter la pandémie de covid-19, a-t-il dit.
Le DG de l’Institut Pasteur d’Algérie a indiqué que l’Omicron « n’est pas un rhume sévère, comme le pensent certains ». « C’est un virus. Il n’est pas possible d’anticiper son évolution et les complications qu’il peut entraîner dans le corps humain », a mis en garde le Dr Derrar.
Pour lui, le recul du nombre de nouveaux cas de covid-19 depuis quatre jours en Algérie est « positif, mais cela ne signifie pas que la situation épidémiologique est dans un état d’amélioration ».
« Le danger existe toujours et l’infection peut se propager à nouveau et à tout moment, surtout si le protocole sanitaire n’est pas respecté », a mis en garde le DG de l’Institut Pasteur.
Après le pic historique de 2522 nouveaux cas enregistrés en 24 heures, le nombre de nouvelles infections a baissé hier samedi pour le quatrième jour consécutif pour atteindre 1742 cas.