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Craintes sur les libertés : Rahabi adhère à l’appel du FFS

Craintes sur les libertés : Rahabi adhère à l’appel du FFS

La « régression » des libertés publiques en Algérie inquiète Abdelaziz Rahabi qui a décidé de rejoindre l’appel du FFS à une « action concertée des forces patriotiques ».

Le Front des forces socialistes (FFS) a estimé ce mardi dans un communiqué que la « judiciarisation » et la « criminalisation du politique et de la vie publique » en Algérie « doivent cesser ».

| Lire aussi : Abdelaziz Rahabi plaide pour le respect des libertés en Algérie

Il a dénoncé une « stratégie de mise au pas de la société à travers une remise en cause sans précédent des droits et des libertés fondamentales. »

Comme preuves de cette « stratégie de mise au pas », le plus vieux parti d’opposition a cité la dissolution sur décision de justice de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme qu’il a jugée « injustifiable », et les deux projets de loi du gouvernement sur l’exercice du droit syndical et le droit de grève, qui ont été rejetés par l’UGTA et la Confédération des syndicats algériens.

« Je partage aussi bien l’évaluation qui est faite par le FFS »

Dans son communiqué, le FFS a lancé un appel aux forces patriotiques pour « faire évoluer le cadre législatif et pratique, en demandant l’abrogation des dispositions judiciaires contredisant la loi fondamentale du pays qui garantit la liberté d’organisation et d’expression pacifique. »

Son appel n’a pas tardé à avoir un écho dans la classe politique. Abdelaziz Rahabi, figure de l’opposition qui a participé aux rencontres de Mazafran en 2014 et d’Ain Benian pendant le hirak, a annoncé dans la soirée de ce mardi son adhésion à l’appel du FFS.

« Je partage aussi bien l’évaluation qui est faite par le FFS que ses craintes sur les atteintes aux libertés et adhère à son appel  à une action concertée des forces patriotiques », a déclaré l’ancien ministre de la Communication dans un message publié sur son compte Twitter.

La dissolution de la LADDH a suscité des réactions de condamnation en Algérie alors que les deux projets de loi sur l’exercice du droit syndical et le droit de grève ont provoqué la colère du syndicat UGTA et de la CSA, qui ont demandé au gouvernement de les retirer, et d’organiser un débat avec les syndicalistes sur ces questions.

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