« La destitution du président de l’APN n’a pas été à l’ordre du jour de la réunion du groupe parlementaire du FLN à Hydra », a déclaré Said Bouhadja à la presse ce jeudi 27 septembre en marge d’une séance plénière consacrée aux questions orales à l’APN.
Bouhadja a d’ailleurs complètement ignoré cette question lors de son intervention ce matin devant les députés.
Après avoir salué les ministres, les députés et les médias présents, Bouhadja est revenu sur l’intérêt des questions orales qui permettent, dit-il, « aux représentant du peuple et le staff gouvernemental d’échanger les idées et les avis dans la perspective de trouver des solutions aux problèmes des citoyens ».
Dans les coulisses de l’APN, la destitution de Bouhadja est abordée avec beaucoup de prudence. « Le problème concerne le groupe parlementaire du FLN, nous ne sommes pas concernés au RND », précise à TSA un député du parti. Au FLN, les députés sont conscients que sans l’ordre du président, Bouhadja ne démissionnera pas ».
« Effectivement, nous n’avons pas abordé la destitution de Bouhadja hier lors de notre réunion avec Djamel Ould Abbes », précise un cadre du FLN, avant d’ajouter : « De toute façon, on ne pouvait pas le faire puisque seul le président est en mesure d’imposer la démission ».
Notre source souligne par ailleurs que « les députés ont longuement discuté de la gestion catastrophique de Bouhadja, notamment sa décision de mettre fin aux fonctions du SG de l’APN ».
Qu’en est-il pour la création « d’une commission de veille au niveau de l’APN » ? Pour notre source, « cette commission est un mort né ». « Ould Abbes, les députés et Bouhadja savent pertinemment que sans l’intervention du président, la destitution est une mission impossible ».
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