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Crise du Golfe : le Qatar rejette les exigences de l’Arabie saoudite, l’ultimatum expire

Le ministre des Affaires étrangères du Qatar, Abderrahmane Al-Thani, a indiqué ce samedi que la liste des treize exigences formulées par l’Arabie saoudite et d’autres pays du Golfe pour résoudre la crise qui oppose les deux parties était « faite pour être rejetée », rapporte Les Echos.

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« La liste des demandes est faite pour être rejetée », a déclaré le ministre qatari. Une liste d’exigences, ordonnant notamment la fermeture de la chaîne Al-Jazeera, la réduction des relations avec l’Iran et la fermeture d’une base militaire turque, avait été soumise le 22 juin au Qatar par l’Arabie saoudite, Bahreïn, l’Égypte et les Émirats arabes unis afin de mettre fin à la crise diplomatique déclenchée le 5 juin dernier, lorsque ces pays ont unilatéralement rompu leurs relations diplomatiques avec le petit émirat gazier en l’accusant de soutenir le terrorisme.

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Le Qatar n’a cessé de rejeter les allégations formulées à son encontre et a contesté la véracité des faits qui lui sont reprochés. Doha a également mis en avant le fait que nul n’avait le droit de lui dicter sa politique étrangère. « Tout le monde est conscient que ces demandes sont destinées à empiéter sur la souveraineté de l’État du Qatar », a d’ailleurs estimé ce samedi à Rome le chef de la diplomatie qatari. Abderrahmane Al-Thani a cependant assuré que son gouvernement était disposé à « contribuer à toute initiative destinée à restaurer le dialogue et abaisser les tensions ».

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L’ultimatum pour répondre positivement à ces exigences avait été fixé pour ce dimanche. « Nous pensons que le monde n’est pas gouverné par ultimatum, nous pensons que le monde est gouverné par le droit international, par un ordre qui ne permet pas que les grands pays intimident les petits », a insisté le ministre des Affaires étrangères qatari, cité par France 24.

 

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