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Crise entre Alger et Paris, Accords de 1968, Marocains en Algérie, euro-dinar, Liban : 5 infos à retenir

Crise entre Alger et Paris, Accords de 1968, Marocains en Algérie, euro-dinar, Liban : 5 infos à retenir

Par gmstockstudio / Adobe Stock
Le drapeau d'Algérie.

Bonjour chers lecteurs. Voici cinq informations, en Algérie et à l’étranger, à retenir ce dimanche 6 octobre matin.

Abdelmadjid Tebboune n’ira pas à Paris

C’est désormais officiel et public : les relations entre l’Algérie et la France traversent actuellement une période de crise. Hier soir, lors d’un entretien avec des médias algériens, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a eu des mots durs pour dénoncer la campagne actuelle en France contre l’immigration algérienne et des « contrevérités » sur l’Algérie.

Le chef de l’État a exclu de se rendre à Paris en visite officielle. « Je n’irai pas à Canossa », a dit Abdelmadjid Tebboune.

La visite du président algérien à Paris devait avoir lieu en octobre, selon un accord passé entre les deux chefs d’États en mars dernier. Mais depuis, les relations se sont tendues, notamment après la décision française de reconnaître le plan d’autonomie marocain au Sahara occidental. Depuis la nomination du nouveau gouvernement français, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a multiplié les attaques contre l’Algérie au sujet des OQTF et de l’immigration.

L’Algérie a rappelé son ambassadeur à Paris fin juillet dernier. Depuis, les relations sont au point mort.

Accords franco-algériens de 1968 : la réponse de Tebboune au gouvernement français

Le président Abdelmadjid Tebboune a dénoncé, samedi soir, les déclarations en France concernant la révision des accords migratoires franco-algériens de 1968, estimant qu’il s’agit d’un « étendard derrière lequel marche l’armée des extrémistes ».

Le chef de l’État algérien a qualifié cet accord de « coquille vide » après les différentes révisions qu’il a subies en 1985 et 1995.

« Les accords de 1968 n’influent en rien sur la qualité de l’immigration, ni sur la sécurité de la France, et 65 % des Français n’ont rien à voir avec ça. C’est une minorité haineuse qui cultive la haine qui veut salir l’Algérie », a-t-il détaillé, laissant entendre qu’il n’y aura pas de nouvelle révision de l’accord dans le contexte actuel des relations entre les deux pays.

« L’Algérie est toujours encline à la coexistence pacifique avec tout le monde, mais pas au détriment de sa dignité et de son histoire », a-t-il ajouté.

Les Marocains ne seront pas expulsés d’Algérie

Abdelmadjid Tebboune a démenti les rumeurs diffusées ces derniers jours par le Maroc concernant des expulsions massives de Marocains vivant en Algérie, après la décision algérienne de rétablir l’obligation visa.

Selon le chef de l’État algérien, les ressortissants marocains n’ont rien à craindre. « Il n’y a aucune volonté d’expulser les Marocains vivant en Algérie. Nous appelons à la fraternité et n’expulserons aucun Marocain », a-t-il affirmé, ajoutant que « ces Marocains qui travaillent en Algérie n’ont rien à craindre tant que la sécurité de l’État n’est pas menacée ».

Dinar algérien : l’euro poursuit sa baisse sur le marché noir

Après la flambée du mois de septembre qui a porté l’euro à près de 260 dinars algériens sur le marché noir, la tendance semble s’inverser en ce début du mois d’octobre. La monnaie unique européenne se négocie désormais autour de 250 dinars, avec des offres à 248 dinars au Square Port-Saïd d’Alger.

L’armée israélienne poursuit le carnage au Liban et à Gaza, manifestations en Europe

L’armée israélienne a poursuivi dans la nuit de samedi à dimanche ses violents bombardements contre le Liban, faisant des dizaines de morts. À Gaza, c’est une mosquée qui a été ciblée par un bombardement de l’armée israélienne.

Par ailleurs, selon les médias israéliens, le gouvernement de Benyamin Netanyahou a pris la décision de riposter massivement à la dernière attaque iranienne, laissant craindre une escalade du conflit entre les deux pays.

Dans ce contexte, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes, dont Londres, Paris, Caracas, Washington ou encore au Cap. Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi et dimanche leur soutien aux Palestiniens de Gaza, mais aussi au Liban, demandant la fin de la guerre.

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