Le journaliste algérien de beIN SPORTS Hafid Derradji s’est expliqué ce mercredi sur ses critiques envers le sélectionneur de l’équipe nationale de football, Djamel Belmadi.
Ses déclarations ont été largement relayées par la presse et les réseaux sociaux en Algérie suscitant une polémique qui a même fait réagir le ministre de la Jeunesse et des sports Abderrazak Sebgag qui les a jugées « inappropriées ».
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Le ministre a réitéré le soutien du gouvernement à Belmadi, tout dénonçant également un « mauvais timing » pour critiquer le sélectionneur national.
Propos sur Belmadi : Derradji assume et précise
Face à la teneur de la polémique suscitée par ses propos, Hafid Derradji a tenu à clarifier certaines choses dans une déclaration à TSA ce mercredi 4 janvier.
« En dépit des clarifications sans ambages que j’ai apportées la semaine dernière au forum du journal Al Hiwar, certains parmi les confrères et les internautes continuent de spéculer sur la teneur de mes déclarations au sujet de l’entraîneur national Djamel Belmadi et de me faire dire ce que je n’ai pas exactement dit », explique le journaliste.
Poursuivant, Hafid Derradji maintient ses propos sur la responsabilité de Djamel Belmadi dans les échecs de l’équipe nationale durant l’année 2022 tout en lui reconnaissant le mérite dans les bons résultats enregistrés auparavant.
« J’ai dit que le coach national assumait une partie de la responsabilité de l’échec en Coupe d’Afrique des nations et de la non-qualification pour la phase finale de la Coupe du monde. J’ai dit cela après avoir longtemps dit (et je continue de le dire aujourd’hui) que Djamel Belmadi a été le grand artisan de la consécration au Caire en 2019 dans des conditions très difficiles. Son mérite dans la belle épopée cairote est grand et il le sera à jamais, je ne le clamerai jamais assez », a-t-il affirmé.
Hafid Derradji dément avoir dit que Belmadi était incapable de diriger les Verts. « Dire ce que j’ai dit ne signifie nullement que le coach national est un « fachil » (loser) comme certains, parlant à ma place, me l’ont fait dire. Je ne suis qu’un journaliste qui, comme tout journaliste et comme tout acteur du football, a vocation à donner son avis », poursuit-il.
Le journaliste algérien établi au Qatar se défend d’avoir mené une campagne en faveur du départ de Djamel Belmadi. « Donner mon point de vue en tant que journaliste ne veut nullement dire, comme certains le suggèrent, que je cherche à précipiter le départ du coach », précise le commentateur de beIN SPORTS.
Pour Hafid Derradji, l’avenir de Belmadi à la tête de l’équipe nationale relève des prérogatives de la Fédération algérienne de football affirmant qu’il serait « le premier supporter de l’équipe nationale» si le sélectionneur restait en poste.
« Si la Fédération venait à choisir une autre option, je continuerai de suivre Djamel Belmadi et de m’intéresser avec beaucoup d’intérêt aux prochaines étapes de son parcours et je lui souhaiterai bon courage », conclut Hafid Derradji.