L’Algérie a été classée à la 67^e position (sur 164) dans l’Indice de la sécurité dans le monde (CGI) pour 2017, établi par l’Union internationale des télécommunications (UIT), institution spécialisée de l’Onu pour les TIC. L’indice a pour objectif de mesurer l’engagement pris par les États Membres de l’UIT en faveur de la cybersécurité, et de les aider à recenser les domaines dans lesquels des améliorations pourraient être apportées.

L’indice est notamment établi à partir de 25 indicateurs regroupés en cinq piliers : le juridique, la technique, l’organisationnel, le renforcement des capacités et la coopération. La 67^e place de l’Algérie lui permet d’être classée dans la catégorie « Maturité » des pays ayant développé des engagements complexes et participé à des programmes et initiatives de cyber-sécurité. Il s’agit là de la catégorie intermédiaire, entre la catégorie « Initiation » (les pays ayant commencé à prendre des engagements en matière de cyber-sécurité) et la catégorie des « Leaders » (ceux qui démontrent un engagement élevé dans les cinq piliers).

L’Algérie fait cependant moins bien que ses voisins du Maghreb. La Tunisie se classe en effet e à la 40^e position et le Maroc est 49^e. L’Algérie fait cependant mieux que certains pays développés tels que l’Islande (77^e) ou encore Monaco (102^e).

Singapour finit en tête du classement de l’Indice GCI, devant les États-Unis et la Malaisie. Le sultanat d’Oman, 4^e, est le premier pays arabe du classement. Avec sa 6^e place, l’Ile Maurice prend la tête des pays du continent d’Afrique. La France occupe la 8^e place, tandis que l’Allemagne est 24^e. La Russie occupe pour sa part la 10^e place du classement. Le Yémen, la République Centrafricaine et enfin la Guinée Équatoriale occupent à eux les dernières places du classement.