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Dahmoune maintient ses propos, mais se défend d’avoir attaqué le hirak

Dahmoune maintient ses propos, mais se défend d’avoir attaqué le hirak

Face au tollé provoqué par ses déclarations surréalistes hier au Conseil de la nation, Saleh Eddine Dahmoune a réagi en maintenant ses propos, tout en se défendant d’avoir attaqué le hirak et les opposants à la présidentielle.

« Suite aux informations mensongères relayées concernant mes déclarations

devant le Conseil de la nation, je condamne vigoureusement l’altération de

mes propos par certaines parties qui ne veulent du bien, ni pour le pays

encore moins pour les citoyens », a expliqué le ministre de l’Intérieur, rapporte l’agence officielle.

« Chers compatriotes, je réaffirme, encore une fois, à l’instar du peuple

algérien et de la déclaration faite par le ministre des Affaires

étrangères, le refus catégorique de toute ingérence étrangère dans les

affaires de notre pays par une quelconque partie, de même que je condamne

avec force l’immixtion flagrante du Parlement européen dans les affaires de

l’Algérie souveraine, libre et indépendante », a-t-il dit à l’adresse des

Algériens.

« Je n’ai jamais évoqué les marches, ni le hirak, ni qualifié quiconque

de quoi que ce soit. Je m’adressais intentionnellement aux relais de la

France coloniale qui veulent faire appel au Parlement européen pour

internationaliser la question », a-t-il ajouté.

Il s’agit « d’une minorité de pseudos Algériens, de traîtres, de

mercenaires et d’infiltrés que nous connaissons un par un et d’agents de

ceux qui guettent l’Algérie et son peuple et veulent intervenir dans ses

affaires internes pour semer la fitna entre les enfants d’une même patrie

et empêcher le pays de parachever la réalisation des acquis, d’arriver à

bon port et de finaliser la mise en £œuvre des principes de la Révolution

contre le colonialisme, à la faveur du prochain rendez-vous électoral du 12

décembre courant, soutenu par le peuple algérien à travers ses marches

quotidiennes et disposé à le tenir dans les délais fixés », a-t-il conclu.

Mardi, le ministre de l’Intérieur a tenu des propos surréalistes. Intervenant devant le Parlement au sujet du nouveau découpage administratif, il a évoqué la situation politique et « l’ingérence étrangère ».

Dans une vidéo largement relayée, on l’entend dire : « Le colonialisme a utilisé ses enfants dans la guerre. Malheureusement, il subsiste chez certains une pensée colonialiste dans laquelle sont utilisés certains de nos enfants algériens. »

Avant de carrément déraper : « Ce sont de faux algériens, des traîtres, des mercenaires, des pervers, des homosexuels. Nous les connaissons un à un. Ils ont pris parti avec ces gens. Ils ne sont pas des nôtres. »

Ces déclarations ont suscité l’indignation de plusieurs hommes politiques et un tollé sur les réseaux sociaux.

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