Rachid Nekkaz retrouve la liberté. Le militant et activiste politique fait partie des bénéficiaires de la grâce présidentielle qui a été annoncée hier jeudi par le président Abdelmadjid Tebboune au profit de détenus du Hirak. Il était incarcéré à la prison de Labiod Sidi Cheikh dans la wilaya d’El Bayadh. Il était en détention provisoire depuis le 4 décembre 2019.
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Ses avocats ont alerté, à plusieurs reprises, sur la détérioration de son état de santé. Rachid Nekkaz souffre d’un début de cancer à la prostate. Le 6 février, sa femme Cécile Leroux avait rompu le silence et demandé la libération de son mari pour raison de santé et pour des considérations humanitaires.
Dans une vidéo postée sur Facebook, elle avait alerté sur la détérioration de santé de son mari. « Il ne voulait pas que j’intervienne, il ne voulait pas l’intervention de l’étranger, de la famille (…) Cependant, il y a une situation critique. L’état de santé de mon mari se dégrade. Je viens d’apprendre, comme vous tous, qu’il a un début de cancer à la prostate, de plus, il a toujours eu des problèmes respiratoires », a-t-elle expliqué.
Dalila Touat retrouve la liberté
Outre Rachid Nekkaz, et toujours selon le CNLD, l’activiste Dalila Touat a été également libérée. Elle avait été placée en détention provisoire le 3 janvier. Le 18, elle avait été condamnée à 18 mois de prison par le tribunal de Mostaganem pour « outrage à corps constitué, diffamations et publications portant atteinte à l’ordre public », selon le CNLD. Sa condamnation avait suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux.
Selon le ministère de la Justice, 33 détenus du Hirak ont été libérés ce jeudi, dans le cadre de la mesure de grâce présidentielle, dont 21 ont été fait l’objet de condamnations définitives.