Une information concernant de la viande de chat présentée comme étant celle du lapin vendue à Alger fait le tour des réseaux sociaux.
C’est par le biais d’un communiqué officiel signé par l’APC de Gué de Constantine dans la banlieue sud d’Alger que l’alerte a été diffusée sur les réseaux sociaux.
L’Association de protection et d’orientation des consommateurs (Apoce) a réagi dans un communiqué sur sa page Facebook dans le but de rassurer les citoyens.
L’association évoque « des instructions au niveau national, et pas uniquement à l’APC de Gué de Constantine ».
Contacté par TSA ce dimanche, Mustapha Zebdi, président de l’Apoce, a apporté des précisions au sujet de la polémique concernant la vente de viande de chat à Alger.
Finalement, il s’agirait d’une erreur d’interprétation des instructions de la part de l’APC de Gué de Constantine.
« Le communiqué a été retiré de la page de l’APC de Gué de Constantine. Nous avons mené une petite enquête accélérée et il s’est avéré qu’il s’agit d’instructions formulées par les autorités compétentes au niveau national et pas uniquement à Gué de Constantine », explique Mustapha Zebdi.
Invitée par les services concernés à sensibiliser, l’APC de Gué de Constantine a déclaré dans un communiqué, supprimé par la suite de sa page officielle sur Facebook, que « suite à la vente de viandes de chat présentée comme celle de lapin par certains bouchers et commerçants de viandes blanches, le citoyen est appelé à vérifier si la queue et la tête du lapin sont bien collées au corps ».
Ce communiqué a créé une certaine polémique sur les réseaux sociaux. « Ça a été mal interprété. Les gens ont compris qu’il y a eu des cas de vente frauduleuse de viande de chat présentée comme de la viande de lapin au niveau de Gué de Constantine et ce n’est pas vrai. Il s’agit d’une simple campagne de sensibilisation contre la fraude de ce genre en réalité », précise Mustapha Zebdi.
Le président de l’Apoce a également commenté le contenu du communiqué de l’APC de Gué de Constantine qui appelle les citoyens à vérifier si la tête et la queue du lapin sont bien sur le corps de l’animal. « Ce n’est pas au consommateur de contrôler. Il y a des organismes et des autorités dont c’est justement le travail », ajoute-t-il.
Mustapha Zebdi a salué la campagne de sensibilisation car la fraude dans le créneau du commerce des viandes rouges et blanches existe.