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De nouveau en colère, Belmadi dénonce un « sabotage »

De nouveau en colère, Belmadi dénonce un « sabotage »

On croyait que tout était rentré dans l’ordre avec le sélectionneur de l’équipe nationale de football, Djamel Belmadi, après l’épisode de la tentative de l’impliquer dans les élections de la Fédération algérienne de football (FAF) en avril dernier.

Mais voilà qu’une autre polémique éclate 4 mois après. Cette fois, Belmadi est dans tous ses états à cause de la pelouse du Stade Mustapha-Tchaker de Blida, que le coach et la FAF ont choisi pour accueillir les matchs des Verts à domicile.

Le stade fétiche de l’équipe nationale devait justement abriter le premier match des éliminatoires de la Coupe du monde 2022, ce jeudi 2 septembre, face à Djibouti. La compétition constitue un objectif primordial pour Belmadi et l’EN, plus que la défense du titre africain en janvier prochain.

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A 24 heures de la rencontre, Belmadi s’est présenté devant la presse pour la traditionnelle conférence d’avant-match, ce mercredi 1er septembre. Le coach national a crié au « sabotage ». En cause, l’état « calamiteux » du stade qui devrait abriter toutes les rencontres à domicile des Verts dans ces éliminatoires. Le stade de Tachker a subi des travaux de réaménagement, sur la pelouse et les vestiaires. Son directeur a expliqué il y a deux jours à l’ENTV que la pelouse du stade a « subi un coup de soleil ».

« Comme par magie, deux mois après, de juin à fin août, on retrouve un terrain qui est une calamité, une catastrophe. Pour moi c’est du sabotage », lâche Belmadi.

Le coach des Verts affirme avoir passé seulement 15 secondes sur la pelouse et il est reparti sans même saluer les responsables du stade. « Ils attendent quoi, que je voie la pelouse et que je le fasse un grand sourire et que je leur dise c’est bon les gars, la prochaine fois tachez de faire mieux ? Non, je suis resté 15 secondes, évidemment je ne les ai pas salués et je suis reparti. Mais ces 10 personnes-là, ces 10 responsables-là, pourquoi ils n’étaient pas là tous les jours ? Ils savent bien qu’il y a un match de qualification en coupe du monde qui arrive, c’est un truc qu’on a mis en place depuis six mois. Ils veulent que je prenne une chambre à Tchaker et que je vienne tous les jours pour vérifier ce travail ? », dit-il.

« Il n’y a pas de terrain en Algérie »

En parlant de sabotage, le sélectionneur des Verts explique que l’état de la pelouse du stade Tchaker est à la faveur de l’adversaire qui a un jeu adapté à ce genre de terrain.

« Ils n’ont pas de considération, pour moi c’est les faits qui parlent. Tu es chargé de t’occuper du terrain, toi et tout un groupe. Comment vous laissez le terrain comme ça pour venir demain, s’il y a les résultats qu’on espère tous, parader avec tout le monde ? Vous n’avez pas participé à ça, bien au contraire, vous avez aidé le Djibouti qui va venir et qui va défendre et qui va jouer avec ses qualités. Ça profite évidemment aux équipes qui viennent défendre », regrette Belmadi.

Pour ceux qui estiment que les responsables de la FAF n’ont qu’à délocaliser le match, Djamel Belmadi répond et va plus loin, assénant une vérité qu’il sait qu’elle « va faire mal » : l’Algérie n’a pas un seul terrain adéquat.

« Il n’y a pas un terrain. Il y a le terrain d’Oran, moi je ne joue pas dans des terrains où on fait des barbecues. Je ne sais si c’est dû au barbecue ou aux conditions climatiques, mais il est pire que Tchaker, qu’on ne vienne pas me raconter de bêtises. Le 5 juillet, c’est 55 matchs l’année, il est dans un état déplorable aussi. Il n’y a pas de terrain en Algérie, c’est un fait », dit-il.

En mars-avril dernier, Belmadi avait laissé éclater sa colère suite à tout ce qui a été dit à propos de l’élection du nouveau président de la FAF. Il n’avait pas apprécié qu’on lui prête un rôle dans le choix du successeur Kheiredine Zetchi, dont il a défendu le bilan.

Ses multiples sorties avaient été interprétées comme le prélude à sa démission de la barre technique des verts qu’il dirige depuis août 2018. Ce nouveau coup de gueule ne manquera pas de relancer les spéculations quant à son avenir avec l’équipe nationale algérienne.

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