Alger a réagi officiellement, ce lundi 25 novembre, à l’annonce la semaine dernière par l’euro-député Raphael Glucksmann d’un débat au Parlement européen sur la situation en Algérie, suivi du vote d’une « motion d’urgence ».
« Il est admis dans l’esprit de l’Union européenne (UE) ainsi que de tous nos partenaires étrangers que l’Algérie s’attache au principe de la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays, tout comme elle n’admet pas, en tant qu’institutions et peuple à ce qu’il puisse avoir une interférence dans ses affaires intérieures », a déclaré le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, ministre de la Culture par intérim, Hassen Rabehi, à l’agence officielle.
« Je souhaite, tout d’abord, relever le fait que les relations de l’Algérie avec l’UE sont des relations stratégiques et très importantes qui couvrent tous les secteurs d’activités. Autant que L’UE et l’Algérie sont conscients de ce caractère stratégique et ne permettraient pas à qui que ce soit à remettre en cause cette qualification stratégique par de simples parlementaires qui se caractérisent par une myopie et qui ne mesurent pas l’importance de ces relations », a-t-il souligné.
« L’UE et l’Algérie, de par le nombre d’accords qui ont été signés ainsi en considération des interactions fructueuses qu’il y a eu jusqu’à présent, renforcent la confiance en l’avenir de ces relations, auxquelles les deux parties accordent une importance stratégique », a-t-il insisté.