Au moment où l’Algérie commémore le deuxième anniversaire de la disparition du grand Idir, mort le 2 mai 2020, un autre artiste tire sa révérence.
Mohamed Hazim, comédien oranais, est décédé ce mercredi 4 mai à 70 ans des suites d’une longue maladie. C’est le deuxième membre du célèbre trio comique « Bila Houdoud » à s’en aller après Mohamed Djedid dit Houari, mort en 2018.
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Les deux défunts, avec Mustapha Himoun, ont redonné un tant soit peu le sourire aux Algériens dans l’une des périodes les plus difficiles traversées par le pays, soit dans les années 1990.
Les artistes algériens disparaissent l’un après l’autre, certains après avoir connu les cimes de la gloire, d’autres presque dans l’anonymat, voire dans le dénuement.
La scène artistique algérienne a perdu deux de ses membres ces derniers jours. Le compositeur-interprète Chakib Bouzidi et le chanteur constantinois Larbi Ghezzal sont décédés le 26 avril dernier.
Depuis le début de l’année, l’Algérie a perdu plusieurs de ses figures artistiques, dont les acteurs Mustapha Preure et Mohamed Hilmi. Celui-ci s’en est allé rejoindre son frère cadet Saïd, décédé à 82 ans en août 2021 du coronavirus.
Idir, Deriassa et les autres
L’année 2021 a été marquée par la disparition de nombreux artistes, dont certains emportés par le virus. Outre Saïd Hilmi, les Algériens ont vu partir de grands noms de l’art. En mars, la jeune chanteuse Rym Ghazali est décédée des suites d’une maladie. En avril, la maladie a aussi emporté Naima Ababsa.
Blaha Benziane, connu et apprécié des Algériens pour son rôle dans le feuilleton à succès « Achour El Acher » est mort lui aussi de maladie en mai 2021. La star incontestée du feuilleton, Salah Ougrout, gravement malade, a été évacué à l’étranger où il continue à suivre des soins.
En juillet, c’est le comédien Farid Kessaissia, dit Farid Rocker, qui disparaît subitement, suivi en septembre de l’acteur Omar Guendouz.
Dans les derniers mois de l’année, trois grands noms de la chanson algérienne ont tiré leur révérence. Il s’agit de Rabah Deriassa, mort en octobre, de Salwa et Rachid Taha, décédés en décembre.
Pendant l’année 2020, des dizaines d’artistes plus ou moins connus sont décédés, certains du virus ou d’une autre maladie, d’autres subitement. Cette année-là, l’Algérie avait perdu deux maîtres incontestés, chacun dans son genre musical : l’immense Idir et le grand Hamid Benani.